. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. DE L'INFLUENCE AQUATIQUE SUR LES RACINES DES ARBRES 15 bien plus nette que clans les racines terrestres. Un des cas les plus typiques à ce point de vue est celui de la ronce (Rubm fruticosus)., où les cellules sont régulièrement disposées sui- vant des rayons, leur taille décroissant de la périphérie au centre. Mais cette écorce n'est, en général, pas compacte, comme dans les racines terrestres. Quoique ces ra- cines ne soient aquatiques que par suite de phénomè- nes exceptionnels, il se forme, comme dans les ra- cines normalement aqua- tiques, des


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. DE L'INFLUENCE AQUATIQUE SUR LES RACINES DES ARBRES 15 bien plus nette que clans les racines terrestres. Un des cas les plus typiques à ce point de vue est celui de la ronce (Rubm fruticosus)., où les cellules sont régulièrement disposées sui- vant des rayons, leur taille décroissant de la périphérie au centre. Mais cette écorce n'est, en général, pas compacte, comme dans les racines terrestres. Quoique ces ra- cines ne soient aquatiques que par suite de phénomè- nes exceptionnels, il se forme, comme dans les ra- cines normalement aqua- tiques, des lacunes dans l'épaisseur de 1 'écorce. A ce point de vue, nous pou- vons considérer différents cas : 1° Il n'y a point de la- cune. C'est ce qui arrive dans certains arbres [Picea , Sambucus nigra) où l'écorce est aussi dense que si la racine s'était développée dans son milieu nor- mal. Il semble que ce manque de lacune se rencontre chez les arbres qui ne présentent de racines aquatiques que très exceptionnellement. Ce serait donc peut-être une adaptation moins nécessaire à la vie aquatique et pour laquelle une cer- taine prédisposition serait indispensable. 2° Il y a des lacunes nettement délimitées et rappelant de très près les lacunes des plantes normalementaquatiques. C'est le cas delà ronce. Comme nousle signalionsplushaut, les cellulesdela ronce sont disposées en rangées convergentes vers le centre, comme les rayons d'une roue. Chacune de ces rangées est alors séparée de la voisine par une véritable lacune, à vrai dire moins large que l'épaisseur d'une cellule, mais qui cependant. ^^^^^^ Fig. 5. — Alnus glutinosa, racine primaire aquatique: 1, assise pilifère sans poils ; 2, écorce; 3, lacune; 4, endoderme; o, péri- • cycle ; 6, faisceaux ligneux ; 7, faisceaux libériens; 8, moelle lignifié Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readabili


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