Revue de l'art chrétien . it sur la croisée, étaitorné diinbrications en losanges; la façade appar-tenait sans doute au type de pignon flanqué,aux angles, de lanternes posant sur un faisceaude colonnettes ; le portail était à trois baies. Bref Saint-Eutrope était en croix latine, avecnef voûtée en berceau à doubleaux, avec col-latéraux voûtés en demi-berceau et continuésautour du chœur, trois chapelles rayonnantes etdeux absidioles aux croisillons. Les demi-berceaux, les absidioles en fer à cheval, lespiliers carrés cantonnés dune demi colonne surtrois faces seulement, la banquette au bas dumu
Revue de l'art chrétien . it sur la croisée, étaitorné diinbrications en losanges; la façade appar-tenait sans doute au type de pignon flanqué,aux angles, de lanternes posant sur un faisceaude colonnettes ; le portail était à trois baies. Bref Saint-Eutrope était en croix latine, avecnef voûtée en berceau à doubleaux, avec col-latéraux voûtés en demi-berceau et continuésautour du chœur, trois chapelles rayonnantes etdeux absidioles aux croisillons. Les demi-berceaux, les absidioles en fer à cheval, lespiliers carrés cantonnés dune demi colonne surtrois faces seulement, la banquette au bas dumur goutterot, sont des emprunts à lécole )l5tbUo3rapl)ie. 349 auvergnate ; le berceau brisé, à doubleaux, estsaintongeais, poitevin on provençal ; le clocheret la face sont du Poitou. Linfluence auver-gnate serait due aux moines de la crypte est de la fin du XI^ siècle, ainsi que léglise supérieure, dont larchitecte se nommaitBenoît. * * * Nous avons maintes fois signalé les tra-. FAÇADE MERIDIONALE. vaux opiniâtres de M. William Henry Good-year, de Brooklyn, en vue détablir, quil fautvoir des raffinements artistiques dans une sériedirrégularités que présentent les monuments detoutes époques, païens et chrétiens, et en particu-lier les églises du moyen-âge. A la suite delexposition quil ouvrit en 1905 à Edimbourg,de ces « raffinements architecturaux, » sa thèse a passé au crible de la critique. M. John Bilson,notre collaborateur, a entrepris de la démolirdans un article du Bulletin du Royal Institiite ofBritish Architecture, dont le Bulletin tnonutnentaldonne la traduction. Daprès M. Bilson, les écar-tements des axes en plan, et de la verticale enélévation nont pas, dans lensemble des caractères systématiques qui pourraient 350 jRc\)ue lie T^vt cbrétten. les faire considérer comme intentionnels ; et sion les recherche en particulier dans léglisegothique type, la cathédrale dAmiens, que M.
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