. Bulletin de la Société géologique de France. eau, compris entre deux failles,na pu être constaté directement. Cette hypothèse pourrait expli-quer des recouvrements tels que ceux indiqués par les coupes ilet 12 de M. M. Bertrand, mais il suffit, pour expliquer ces coupes,dadmettre un léger déversement vers le sud de la bande anticli-nale triasique. Or, ce déversement doit forcément se produire,puisque la bande anticlinale qui entoure le Massif d Allauch esttoujours couchée vers le centre du Massif résistant, 534 E. FOURNIER On voit donc quil nest pas besoin de supposer que le Trias aitéprouvé


. Bulletin de la Société géologique de France. eau, compris entre deux failles,na pu être constaté directement. Cette hypothèse pourrait expli-quer des recouvrements tels que ceux indiqués par les coupes ilet 12 de M. M. Bertrand, mais il suffit, pour expliquer ces coupes,dadmettre un léger déversement vers le sud de la bande anticli-nale triasique. Or, ce déversement doit forcément se produire,puisque la bande anticlinale qui entoure le Massif d Allauch esttoujours couchée vers le centre du Massif résistant, 534 E. FOURNIER On voit donc quil nest pas besoin de supposer que le Trias aitéprouvé un soulèvement vertical considérable ; lexistence dunebande anticlinale écrasée suffit pour expliquer le contact du Triaset du Crétacé ; la plasticité des marnes se prêtait, dailleurs, à cetécrasement. En résumé, le Trias du vallon de lAmandier nest ni un filonpincé entre deux failles, ni un lambeau de recouvrement, cest unanticlinal écrasé entre deux massifs, ainsi que le montre le schémaci-dessous (1) : Fig.


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