. Bulletin de la Société botanique de Genève. rme par mes propres observations, cest que lemycélium qui précède lapparition des carpophores présente desanses multiples, tandis que dans le mycélium jeune, issu des sporesde Coprinus clavatus, on nen aperçoit aucune. Dans les culturespures, jobserve bien des anastomones, mais pas de boucles. Lesanastomoses se forment entre deux cultures de signe contraires ;les boucles apparaissent ensuite, signe précurseur de la formationdes carpophores. On pourrait objecter que Brefeld figure de ces anses dès le début (H) A. LENDNER. HÉTÉROTHALLISME DES COPRINS


. Bulletin de la Société botanique de Genève. rme par mes propres observations, cest que lemycélium qui précède lapparition des carpophores présente desanses multiples, tandis que dans le mycélium jeune, issu des sporesde Coprinus clavatus, on nen aperçoit aucune. Dans les culturespures, jobserve bien des anastomones, mais pas de boucles. Lesanastomoses se forment entre deux cultures de signe contraires ;les boucles apparaissent ensuite, signe précurseur de la formationdes carpophores. On pourrait objecter que Brefeld figure de ces anses dès le début (H) A. LENDNER. HÉTÉROTHALLISME DES COPRINS 347 chez certains coprins. Sagit-il despèces homotalliques ? La ques-tion demande, encore à être élucidée. La question de lhétérothallisme chez les Basidiomycètes supé-rieurs est dune importance capitale. Elle permettrait de donnerraison aux mycologues qui prétendent à lapparition dhybrides,par exemple entre Lactarius sanguifluus et Lactarius résumé, le présent travail sur le Coprinus clavatus confirme. Fig. 6. — Germination desconidies du Coprinusclavatus. celui de Mlle Bensaude sur lhétérothallisme chez les Basidiomy-cètes. Il démontre la nécessité quil y a de partir de la spore uniquedans toutes les expériences relatives aux cultures de champignons. 2. Coprinus sterquilinus Fries. Poursuivant les recherches précédentes, jai tâché dobtenir descultures pures dautres Coprins. Jai fait venir de la station cen-trale dAmsterdam les cultures du Coprinus comatus et Coprinusnycthemerus, lesquelles sont restées constamment stériles. Javais,dautre part, reçu de M. Martin un exemplaire du Coprinus ster-quilinus Fries. Jen prélevai des spores qui furent diluées dans deleau stérilisée, puis répandue les unes en vase de Pétri, les autresen gouttes suspendues dans des chambres de Van Tieghem. Seuls,les ensemencements en vase de Pétri réussirent : dans les chambreshumides, les spores ne germèrent pas. Dans cette première ex


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