. Oeuvres spirituelles de Madame de Combes . he de les faire fructifier. Les Angesfatisfaits davoir rempli leur million, enrendent compte au Très-Haut, qui lesrend dépositaires de nouvelles grâcespour fortifier les premières ; & ces âmesgénéreufes envoyent à chaque heure Î44 Œuvres Spirituelles, & la journée, les rieurs de leurs faîntsdefirs, les fruits de leurs bonnes œu-vres , que les Anges reçoivent avec joie ,tranfportent avec vitefîe, & préfentent-à Dieu avec refpeâ: ; ils fe chargentde nos lettres pour la fainte Cité, denos requêtes pour nous & pour ceuxqui nous font chers ; ils en p
. Oeuvres spirituelles de Madame de Combes . he de les faire fructifier. Les Angesfatisfaits davoir rempli leur million, enrendent compte au Très-Haut, qui lesrend dépositaires de nouvelles grâcespour fortifier les premières ; & ces âmesgénéreufes envoyent à chaque heure Î44 Œuvres Spirituelles, & la journée, les rieurs de leurs faîntsdefirs, les fruits de leurs bonnes œu-vres , que les Anges reçoivent avec joie ,tranfportent avec vitefîe, & préfentent-à Dieu avec refpeâ: ; ils fe chargentde nos lettres pour la fainte Cité, denos requêtes pour nous & pour ceuxqui nous font chers ; ils en pourfuiventlentérinement avec exactitude ; leur di-ligence efl extrême, parce que leur cha-rité eft inouïe. Je ne puis rien leur don-ner dans cet inftant que cette lettre,qui vous prouvera que je fuis plus queje ne puis vous le dire, &c. * *& >* ?£< f ?- <Euvre$ ŒUVRES $1 DE MADAME DE COMBES. TROISIÈME PARTIE, Contenant fes Poëfies, III, Partie, »^-)VÊe-^r^*rc. (EU VRES SPIRITUELLES DE MADAME DE COMBES. .ÀdU^o^feJMhfc. r=:=r=-^ CHAPITRE PREMIER â Contenant fes Poèjies. LETTRE PREMIERE, à un de fes Amis. §. Premier. >j VOUS voulez, Monfieur, que je crayonne33 le tableau de ma vie pafTée : quy verrez-vous ?33 Beaucoup dinfidélités de ma part, & encore33 plus cie patience Se de bonté de la part de Die. ; I^S Œuvres Spirituelles 3> je vous obéis, mais à condidon que vous mai*.35 derez à bénir le Seigneur, 6c que vous folli-ao citerez fes grâces en ma faveur ». S ) E ma vie eflkyons de tracer le tableau :Mon Dieu ma prévenue au fortir du beauté de fa Loi me piut dès mon enfance;Mais loin de me foumettre à fon obéifTance,Sentant déjà le feu des folles pafïions,Je ne pauvois -fouffrir les contradictions ;Jaurois voulu que Dieu neût point ,Pour me livrer au mal fans nulle ré, vous le fçavez , jévitois vos regards,Pour donner à loifir dans de trilles écarts,Oui, jalloi
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