. Ambassade persane sous Louis XIV, d'après des documents inédits, avec treize planches hors texte. . r quau pied même du trô monta jusque sur la plateforme où Sa Majestésétait de nouveau assise, et fut suivi du maré-chal de Matignon, du duc de Noailles, du mar-quis de Torcy et du baron de Breteuil. Le grand-maître et le maître des cérémonies, les officiersdes gardes du corps, le secrétaire à la conduite,les gens de lambassadeur, qui avaient à grandpeine fendu le flot des curieux, sarrêtèrent àquelque distance du trône, mais sans beaucoupdordre. Son Excellence remit la lettre de son maî


. Ambassade persane sous Louis XIV, d'après des documents inédits, avec treize planches hors texte. . r quau pied même du trô monta jusque sur la plateforme où Sa Majestésétait de nouveau assise, et fut suivi du maré-chal de Matignon, du duc de Noailles, du mar-quis de Torcy et du baron de Breteuil. Le grand-maître et le maître des cérémonies, les officiersdes gardes du corps, le secrétaire à la conduite,les gens de lambassadeur, qui avaient à grandpeine fendu le flot des curieux, sarrêtèrent àquelque distance du trône, mais sans beaucoupdordre. Son Excellence remit la lettre de son maître auroi qui la passa aussitôt à Torcy et se couvritensuite. Cétait là une dérogation aux les audiences solennelles, les ambassadeursavaient toujours coutume de prononcer une ha-rangue ou un compliment à Sa Majesté avant delui présenter leurs lettres de créance. Mais ilavait fallu, cette fois encore, en passer par lesvolontés de létrange diplomate persan et mêmefaire agréer à Louis XIV une autre modificationau cérémonial. Invoquant lusage de sa Cour et. laudience royale DU 19 FÉVRIER 1715 173 affirmant quen parlant le premier au roi il com-mettrait le manquement de respect le plus granddont on pût se rendre coupable en Perse, Mehe-met Riza Beg avait déclaré que lempereur desFrançais devait lui adresser tout dabord la pa-role. Louis XIV lavait trouvé bon. Ayant doncreplacé sur sa tête son chapeau, il demanda àlambassadeur des nouvelles du roi de Riza Beg répondit ; linterprète tradui-sit ses paroles. Le roi lui reparla encore, lam-bassadeur répliqua à plusieurs reprises, de sorteque son discours tenait plus de la conversationque dune harangue préparée. Cet entretien dé-cousu se prolongeant trop longtemps, Sa Majestémarqua par un signe à Breteuil son désir dymettre fin. Elle ôta derechef son chapeau, et lePersan, prévenu par Padéry, descendit du trô bas des marches, il reçut des mains dAgo


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