. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. TS de ma fureur , amour, rage funefteTyrans de la raifon, où guidez-vous mes pas?Ceft aiTez déchirer mon cœur par vos combats ;lia ! du moins éteignez un feu que je dételle, Par mes pleurs ou par mon tré je lefpere en vain, lingrat y règne encore,Ses outrages cruels nont pu me dé reconnois toujours, hélas! que je ladore, Par mon ardeur à men de ma fureur , &c. BU NOUVEAU MOî/DE. 2? Mais que fervent ces pleurs ?....Quelle pleure elle-même. Ceft ici le féjou
. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. TS de ma fureur , amour, rage funefteTyrans de la raifon, où guidez-vous mes pas?Ceft aiTez déchirer mon cœur par vos combats ;lia ! du moins éteignez un feu que je dételle, Par mes pleurs ou par mon tré je lefpere en vain, lingrat y règne encore,Ses outrages cruels nont pu me dé reconnois toujours, hélas! que je ladore, Par mon ardeur à men de ma fureur , &c. BU NOUVEAU MOî/DE. 2? Mais que fervent ces pleurs ?....Quelle pleure elle-même. Ceft ici le féjour des enfans du fnleil , Voilà de leur abord le fuperbe appareil, Quy viens-je faire hélas ! dans ma fureur extrême? Je viens leur livrer ce que jaime, Pour leur livrer ce que je hais!Ofes-tu refpérer, infidèle Carime ?Les fils du ciel font-ils faits pour le crime? Ils dételleront tes forfaits. Mais sils avoient aimé sils ont des cœurs fenfibles ; Ah! fans doute ils le font, sils ont reçu le ciel peut-il former des cœurs inaccefTibles Aux tourmens de lamour ! SfcISI. 2J La DÉCOUVERTE SCENE I ILALVAR, CARIME. A L V A R. v^Ue vois-je! Quel éclat ! Ciel! Comment tant decharmes Se trouvent-ils en ces déferts ! Que ferviront ici la valeur & les armes ? Ceft à nous dy porter CARIME, en aBion de fe projîerner. Je fuis encor, feigneur, dans lignoranceDes hommages quon doit A L V A R , /a retenant. Jen puis avoir requs ;Mais où brille votre préfence,Ceft à vous feule quils font dus. CARIME. Quoi donc î refufez-vous , feigneur, quon vous adore?Nêtes-vous pas des Dieux ! ne doit adorer que vous feule en ces lieux, DU NOUVEAU Monde. ^y Au titre de héros nous afpirons daignez minftruire à mon mon coeur en ce lieu fauvageDoit en vous admirer louvrageDe la nature ou de lamour. C A R I M E. Vous féduifez le mien par un fi doux nen, attendois pas de tels en ce féjour. A L V A R. Lamour veut par m
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