. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. MAR 405 Culture. â Cet arbre n'a rien de particulier dans sa végétation ; il se plaît autant sur le cognassier que sur le franc, et prend toujours une assez jolie forme pyra- midale. Poire Marquise. Description du fruit. â Grosseur : au-dessus de la moyenne. â Forme : turbinée bien arrondie dans sa partie inférieure, conique légèrement obtuse à son autre extrémité, qui souvent est bosselée et mamelonnée. â


. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. MAR 405 Culture. â Cet arbre n'a rien de particulier dans sa végétation ; il se plaît autant sur le cognassier que sur le franc, et prend toujours une assez jolie forme pyra- midale. Poire Marquise. Description du fruit. â Grosseur : au-dessus de la moyenne. â Forme : turbinée bien arrondie dans sa partie inférieure, conique légèrement obtuse à son autre extrémité, qui souvent est bosselée et mamelonnée. â Pédoncule : long, grêle à son milieu, renflé au sommet, charnu à la base, arqué, obliquement implanté dans une large dépression et contre une gibbosité de gros- seur variable. â Åil : irré- gulier, ouvert ou mi-clos et habituellement très-enfoncé. â Peau : épaisse, vert clair jaunâtre, uniformément ponc- tuée et marbrée ou tachetée de gris-roux sur la majeure partie de sa surface. â Chair : blanche, mi-fine, cassante ou mi-fondante, juteuse et assez pierreuse. â Fau : abondante, sucrée, peu acidulé et peu musquée, fort délicate. Maturité. â Commence- ment de novembre, et parfois atteignant le mois de janvier. Qualité. â Deuxième, mais souvent première quand sa chair est à peu près fondante. Historique. â L'apparition de cette poire dans les jardins français remonte au plus à 1670. A cette date, aucun de nos anciens pomologues ne l'avait encore mentionnée, mais peu après, en 1675, Merlet la décrivit fort exactement, page 101 de son Abrégé des bons fruits. Elle se répandit rapidement et fit bientôt les délices des amateurs. Ainsi l'écrivain que nous venons de citer disait en 1690, en réimprimant son précieux recueil : « Je tiens ce fruit admirable et des meilleurs (p. 86) ; » et la Quintinye, qui la cultivait dans le pot


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