. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 510 SOCIÃTà DE BIOLOGIE Des doses relalivement faibles (25 centigrammes injectés dans les veines de chiens de 5 à 6 kilogrammes) suffisent souvent pour déterminer un accès d'épilepsie. Cet accès est précédé d'une excitation motrice très grande : la démarche est sautillante, les mouvements sont rapides, puissants et bien coordonnés, la sensibilité cutanée est très vive, puis les membres deviennent raides comme des barres, quelques secousses appa- raissent dans les muscles de la face, dans les or
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 510 SOCIÃTà DE BIOLOGIE Des doses relalivement faibles (25 centigrammes injectés dans les veines de chiens de 5 à 6 kilogrammes) suffisent souvent pour déterminer un accès d'épilepsie. Cet accès est précédé d'une excitation motrice très grande : la démarche est sautillante, les mouvements sont rapides, puissants et bien coordonnés, la sensibilité cutanée est très vive, puis les membres deviennent raides comme des barres, quelques secousses appa- raissent dans les muscles de la face, dans les orbiculaires des paupières et la physionomie prend ainsi un aspect grimaçant; l'action convulsi- vante, limitée d'abord, se généralise, la crise épileptique se produit. (Voyez figure 1.). Fig. 1. Elle a toute la violence de celle que l'on obtient avec les essences d'hysope, de romarin, d'absinthe, mais elle n'en a pas l'instantanéité. La crise est, en effet, précédée d'une sorte d'orage cérébral caractérisé par des hallucinations terrifiantes et des secousses analogues à celles qui sont déterminées par des décharges électriques. Ce n'est qu'après l'accumula- tion des excitations dans les cellules nerveuses, qui n'arrivent ici que lentement à un degré suffisant de tension, que la décharge se fait et que la crise se produit. Apiès la détente qui suit l'accès, le cerveau ne retrouve pas son équilibre, le caractère de l'animal est comjjlètement changé, le chien !e plus doux devient méchant, hargneux, il ne reconnaît plus son maître; il prend à la moindre menace une expression féroce et cherche à mordre. Quand la dose d'essence injectée est plus élevée (1 gr. 80 pour les chiens de 16 kilogrammes, 2 gr. 80 pour ceux de 30 à 35 kilogrammes); les déchai-ges nerveuses se succèdent avec violence ; on plonge les ani- maux dans un état
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