Gazette des beaux-arts . e quand il figure à un livret avec deuxinitiales ou un nom de baptême. Jeffleure là une grosse questionque je nai point la prétention de résoudre. Ce nest pas le cas de laposer, mais nest-ce pas donner quelque idée de lintérêt que pouvaientavoir pour lenseignement moderne les débris du quai dOrsay? Lauteur dune intéressante notice sur Théodore Chassériau, unde ses meilleurs amis,. M. Aglaùs BouArenne, décrit les peinturesmurales, telles quil les a retrouvées le 25 juin 1871 en gravissantlescalier de la Cour des comptes. Il ajoute à sa description que peude choses ont é


Gazette des beaux-arts . e quand il figure à un livret avec deuxinitiales ou un nom de baptême. Jeffleure là une grosse questionque je nai point la prétention de résoudre. Ce nest pas le cas de laposer, mais nest-ce pas donner quelque idée de lintérêt que pouvaientavoir pour lenseignement moderne les débris du quai dOrsay? Lauteur dune intéressante notice sur Théodore Chassériau, unde ses meilleurs amis,. M. Aglaùs BouArenne, décrit les peinturesmurales, telles quil les a retrouvées le 25 juin 1871 en gravissantlescalier de la Cour des comptes. Il ajoute à sa description que peude choses ont été tentées pour arracher cette œuvre magistrale à ladestruction définitive, et il considère comme un faible effort celui quia réussi. On a détaché du mur une tête de cheval dun fort beaumodèle et on a pu, grâce à un procédé simple, la rétablir dans sonétat primitif. Si on appliquait le même remède au reste de ces gran-dioses compositions, si on les sauvait de la destruction, on démon-. : . v THÉODORE CHASSERIAU. 215 trerait que Chassériau avait plus dune qualité dun grand un peintre mort si jeune, son œuvre est considérable, et,voulût-on lui contester les caractères de la grandeur, il en est unqui reste en dehors de tout débat, cest la fécondité que célébraitThéophile Gautier. Nous voilà arrivé à cette période du talent de Chassériau, quiexcita de vives critiques de la part même de ses admirateurs. Ce futlépoque de son rapide voyage en Algérie, où il était allé chercherle soleil et la couleur. On a pu voir dans la lettre que je citais tout àlheure que lenseignement de M. Ingres ne lui suffisait pas, et quilaspirait à une forme différente du Beau. Or, qui pouvait mieuxréaliser à ses yeux en traits plus brillants lidéal nouveau que lartistede génie qui sappelle Eugène Delacroix? Cette évolution sopéraitlentement, elle ne connut plus de frein lorsque Chassériau vit de sespropres yeux les personnag


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