Français : Willette A. - Blue and Black pencils - Soldat consolant Pierrot - ~24x22cm; ce dessin porte la dédicace suivante: 'A Carabin mon frère d’armes'; il date de 1891 ou très peu après. Le dédicataire n’est autre que François-Rupert Carabin, qui devint un des amis proches de Willette vers 1885. Le 6 juillet 1888 paraît le 1er numéro du journal « Le Pierrot » avec Emile Goudeau comme rédacteur en chef ; mais dès décembre 1888, Willette imprime seul le journal dont il supervise la publicité, et pour lequel il assume en outre la rédaction en chef, la première page rédigée et les illustration


Français : Willette A. - Blue and Black pencils - Soldat consolant Pierrot - ~24x22cm; ce dessin porte la dédicace suivante: 'A Carabin mon frère d’armes'; il date de 1891 ou très peu après. Le dédicataire n’est autre que François-Rupert Carabin, qui devint un des amis proches de Willette vers 1885. Le 6 juillet 1888 paraît le 1er numéro du journal « Le Pierrot » avec Emile Goudeau comme rédacteur en chef ; mais dès décembre 1888, Willette imprime seul le journal dont il supervise la publicité, et pour lequel il assume en outre la rédaction en chef, la première page rédigée et les illustrations. Mais début 1891 Willette se débat dans les difficultés financières et Carabin lui propose de reprendre la publication en son nom. L’aventure dure jusqu’au 5 mars 1891, date de la faillite définitive du titre. Willette est ruiné et privé de ses droits civiques. Il reprendra alors sa collaboration au Courrier français. Le dessin fait clairement allusion à cette faillite, ce qui permet de dater le dessin approximativement ; la dédicace « mon frère d’armes » pourrait avoir un double sens : elle peut être comprise comme une allusion aux nombreuses soirées passées avec Carabin dans les cabarets de Montmartre (dont le Chat Noir) ; mais elle peut également être perçue comme une allusion à l’activité première de Carabin : en effet, de 1885 à 1889, Carabin travaille comme dessinateur technique dans l'entreprise où est employé son père qui fabrique des percolateurs pour l'armée ; Willette quant à lui est fils de militaire de carrière, le colonel Henri-Léon Willette. Par contre, a priori le soldat du dessin ne ressemble pas à François-Ruppert Carabin, notamment si on se base sur le portrait conservé au musée Crozatier du Puy-en-Velay qu’en a réalisé Charles Maurin en 1892, date approximative de ce dessin (curieusement, le soldat ressemblerait plutôt à Charles Maurin, un autre « frère d’armes », si l


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