. Oeuvres. connoif^fois tous mes maux , fi tu voyois letrifle enchaînement de ma dellinée ,ton amicié pour moi te rendroit troptnalheureufe. À T T I D E. Hélas i Madame, que mépargnez-vous ? un mot qui mapprendroit lafource de vos maux, Se qui me met-troit peut-être en état de les ce fpe^lacle perpétuel de vos dou^leurs que Famé la plus infenfible par-^ageroit , votre mort qui n efl: pas rîo r D A L I E; éloignée , fi vous ne faites qiielqiTéeffort fur vous-mcme, ne me font-ilspas palier des jours auiTi malheureuxquà vous ? je vous vois mourir : ai-jebeioin den favoir la caufe po
. Oeuvres. connoif^fois tous mes maux , fi tu voyois letrifle enchaînement de ma dellinée ,ton amicié pour moi te rendroit troptnalheureufe. À T T I D E. Hélas i Madame, que mépargnez-vous ? un mot qui mapprendroit lafource de vos maux, Se qui me met-troit peut-être en état de les ce fpe^lacle perpétuel de vos dou^leurs que Famé la plus infenfible par-^ageroit , votre mort qui n efl: pas rîo r D A L I E; éloignée , fi vous ne faites qiielqiTéeffort fur vous-mcme, ne me font-ilspas palier des jours auiTi malheureuxquà vous ? je vous vois mourir : ai-jebeioin den favoir la caufe pour vousfuivre ? I D A L I E. O Ciel ! pourquoi attaches-tu un flfunede fuccès à mes plus courageufesréiolutions ? pourquoi te plais-tu à entourner les effets contre moi ? Eff-ceque les motifs en étoient trop peu no-bles & trop peu vertueux ? Hélas ! jaicru quils Tétoient affez pour mériterton fecours Se ta protedion ; du moinsils ne méritoient pas dêtre fi cruelle-ment traité TRAGÉDIE. iif SCENE IV. IDALIE, ATTIDE,A L C I M E. M A L c I M E. A D A M E , VOUS favez ce qui e(larrivé , & le traitemeit quon a taie àAgathocle. Il seH jeué dans la Tour duPhare, pour être à couvert des perfécu-tions de its ennemis ; 6:, en Te retirant,fon plus grand loin a é:é de donnerordre à ce qui vous regarde. Il macharge de venir ici pour vous prier dele fuivre dans la Tour ; je vous con-duirai : ôc puifque vous lavez choifîpour votre époux , vous nen devezfaire aucune difficulté; cefl môme uadevoir pour vous. Sortons, Madame;il ny a pas un moment à pe<de : nousle pouvons encore dans la confufionoù efl tout le Palais ; mais dans peu detemps nous ne le pourrons peut-êtreplus. Il y va de ma vie d ctre vu erxces lieux : fortons; ne tardons , à ! Dieux ! fuivre Agathocle ! me Vr^ IDA LIE; vlévouer pour jamais ! ... Jen friflbnnddhorreur. A L C I M E. Il ny a point à délibérer, Madame tcelt votie époux, le temps preOe. I D A L I
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