. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 68 — son angle postérieur. Le prajopercule (p. o.) a la carène toute hérissée de fortes denticulations. Il possède encore de fortes épines sur le corps, de petites sur le bord inférieur. Les bords inférieurs du sub-opercule (s. o.) et de Tinter-oper- cule (i. o.) sont légèrement denticulés. Les épines de Petersen (scap.) me paraissent appartenir à l'os supraclaviculaire (scapulaire). Je les trouve assez variables, formant un amas d'épines et de rugosité Figure A. Croquis grossier de la région céphali


. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 68 — son angle postérieur. Le prajopercule (p. o.) a la carène toute hérissée de fortes denticulations. Il possède encore de fortes épines sur le corps, de petites sur le bord inférieur. Les bords inférieurs du sub-opercule (s. o.) et de Tinter-oper- cule (i. o.) sont légèrement denticulés. Les épines de Petersen (scap.) me paraissent appartenir à l'os supraclaviculaire (scapulaire). Je les trouve assez variables, formant un amas d'épines et de rugosité Figure A. Croquis grossier de la région céphalique d'un jeune Turbot. Au stade le moins avancé qui me soit connu, le jeune turbot (voyez la figure 87 ) a déjà les épines supra-orbitales et scapulaires. Les dernières peuvent avoir un rapport avec les épines de l'otocyste du jeune R. puncfalas, mais elles se trouvent dans une position plus postérieure. Les épines articulaires masquées dans la figure par la fermeture de la bouche, se rencontrent dans les échantillons les plus petits. La figure 88 représente un état plus avancé. Le poisson est long de '"/'"• On remarque la symétrie des yeux, qui fait voir les épines supra-orbitales du côté droit au-dessus du profil frontal. Le moment de la métamorphose n'est pas constant pour aucune taille. Ainsi l'échantillon de Petersen (loc. cit., fig. 4) n'est guère moins long que celui-ci, mais sa métamorphose est beaucoup moins avancée. Une pareille variation trouve sa preuve parmi les échantillons que je possède, comme d'ailleurs chez chaque espèce de Pleuronectide que j'ai pu étudier. Le stade subséquent a été dessiné par Ehrenbaum (toc. cit., fig. 2 1 ). Long de 14. "Y""' Li" <^6 mes turbots commence à montrer des taches noires sur les régions interspinales du côté gauche, tandis que le pigment du côté droit a quel- que peu diminué. A "'/"' i^ ^'^^^ ^^^ grande réduction d


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