. Les bons enfants . is adieu pour tout à fait, miss So-phie, car je pars pour la Grande-Bretagne et je nereviendrai plus. » Sophie poussa un cri de joie, que mîss Albionprit pour un cri de désespoir; elle en fut trèsflattée et raconta partout que « cette bonne petitemiss Sophie aimait tant elle, que lorsquelle sestséparée, la petite avait presque tombé de douleur )>. La maman de Sophie lui donna pour maîtresseMlle Frichon, et, à partir de ce jour, Sophie fitde tels progrès, quelle rattrapa bientôt sa cousineValentine. Enfin, le dernier vœu de Sophie futcomblé quand sa maman lui annonça que


. Les bons enfants . is adieu pour tout à fait, miss So-phie, car je pars pour la Grande-Bretagne et je nereviendrai plus. » Sophie poussa un cri de joie, que mîss Albionprit pour un cri de désespoir; elle en fut trèsflattée et raconta partout que « cette bonne petitemiss Sophie aimait tant elle, que lorsquelle sestséparée, la petite avait presque tombé de douleur )>. La maman de Sophie lui donna pour maîtresseMlle Frichon, et, à partir de ce jour, Sophie fitde tels progrès, quelle rattrapa bientôt sa cousineValentine. Enfin, le dernier vœu de Sophie futcomblé quand sa maman lui annonça quelle allaitavoir une bonne allemande, la sœur de celle deValentine. Sophie fut si contente quelle se mit àsauter dans le salon sans regarder où elle allait,et quelle renversa une table sur laquelle étaientune lampe et un verre deau sucrée; lhuile etleau se répandirent sur le tapis; la maman cria, lepapa gronda, et Sophie se sauva dans sa chambre,ou elle trouva la bonne qui venait darriver. cétait le nom dela nouvelle bonnede Sophie, ne sa-vait pas du toutle français, ce quiobligea Sophie etses frères à ap-prendre beaucoupde mots a 11 e-mands; ils firentdes progrès si ra-pides, quau boutde deux mois ilsfurent en état,non seulement de comprendre ce que leur disaitMina, mais de lui demander en allemand tout cequi était nécessaire à leur vie habituelle. Léonceétait devenu bon, de méchant quil avait été; maisil lui était resté un peu de malice et du goût pourla taquinerie. Un jour il y avait plusieurs enfants chez Mme deChattemur : ils jouaient à se costumer de diffé-rentes façons; ils avaient la permission de pren-dre les robes, châles, manteaux, bonnets, etc., 92 LES BONS ENFANTS de Mme de Chattemur, qui aidait même à lesdéguiser. Quand ils étaient habillés, ils allaient sefaire voir au salon; quelquefois ils j jouaient unecharade. La bonne et la maman achevaient de déguiserSophie en garde-malade. « Une serviette sur le bras


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