Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . Lorfque la pléthore eft évi-dente 5 que la fièvre eft violente, & quon aencore à con^battre laftbupiâfement, le délire& les douleurs vives , on peut faire ouvrir laveine : il faut cependant éloigner cette opéra-tion 5 autant quil eft poftible, du dernier repas ,& laiffer pafler, sil ny a rien de bien pref-fant, vingt-quatre heures. Les vomitifs & lespurgatifs font, fans doute, ici les plus efficaces ;în^is létat des ma
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . Lorfque la pléthore eft évi-dente 5 que la fièvre eft violente, & quon aencore à con^battre laftbupiâfement, le délire& les douleurs vives , on peut faire ouvrir laveine : il faut cependant éloigner cette opéra-tion 5 autant quil eft poftible, du dernier repas ,& laiffer pafler, sil ny a rien de bien pref-fant, vingt-quatre heures. Les vomitifs & lespurgatifs font, fans doute, ici les plus efficaces ;în^is létat des malades ^e permet pas toujours. BV BAS-VENTRE, livre/. 475 de les employer : on a ufé quelquefois , après ^^^^^les évacuations convenables, des forrifians , gest,des amers ou des acides ; mais ces remèdes fontrarement néceflaires, & paroiffent avoir étédonnés fouvent au hazard. Lorfque VivreJJc en-fin sy rencontre, on doit en examiner le de-gré : fielle efl: légère, il faut la combattre avecle théoM la limonade : mais lorfquelle eft forte,on peut, en ufant des mêmes précautions aavoir recours à la faignée & à Témétique,. 474 Maladies internes I ^—^ 5 LE FOMI S S EM ENT. NOus dirons, en paffant, que le vomljfemene ,dont tout le monde connoît les avant- cou-reurs , eft produit par le feul mouvement deTeflomac & du canal inteftinal ,^ & non par laprefîion du diaphragme ôc des mufcles du bas-ventré, ainfi quon Ta cru long-temps fur la pa-role du fameux Chirac. Cette vérité dont jecrois avoir donné la preuve dans les Mémoiresde lAcadémie de Tannée 1752, peut influerbeaucoup, comme on penfe bien, fur le traite-ment de cette maladie. Les alimens , le vin, lespoifons, les mauvais fucs , dont nous avonsparlé dans larticle précédent, & toutes les ma-tières flimulantes, peuvent exciter le vomijfement,Cefl encore une fuite nécefTaire de linflamma-tion , du fquirrhe, de lulcère , ou de tout au-tre vice de leftomac ; mais il efl: le plus fouven
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