. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 332 ETIENNE RABAUD que les parois gauches. Les cavités auriculaires et ventriculaires sont plus réduites qu'à l'état normal. Cette réduction n'implique pas pré- cisément la fusion de deux organes. Aucun orifice anormal n'existe. Le ventricule gauche est percé d'un large orifice correspondant à un vaisseau artériel long de 2 à 3 millimètres à peine et qui se divise en deux branches secondaires représentant une aorte droite et une aorte gauche. L'aorte droite fournit, presque à son origine, le
. Bulletin de la Société philomathique de Paris. Société philomathique de Paris; Science. 332 ETIENNE RABAUD que les parois gauches. Les cavités auriculaires et ventriculaires sont plus réduites qu'à l'état normal. Cette réduction n'implique pas pré- cisément la fusion de deux organes. Aucun orifice anormal n'existe. Le ventricule gauche est percé d'un large orifice correspondant à un vaisseau artériel long de 2 à 3 millimètres à peine et qui se divise en deux branches secondaires représentant une aorte droite et une aorte gauche. L'aorte droite fournit, presque à son origine, le tronc commun de deux carotides (fîg. 7). Chaque aorte se retourne en crosse après un très court trajet ascen- dant ; elle se divise en arrière et en bas vers la colonne vertébrale correspondant, rencontre le diaphragme et le traverse. La crosse aortique gauche donne naissance à deux sous-clavières, destinées aux membres thoraciques de ce côté ; ces deux sous-clavières sont distinctes dès leur origine. Au contraire, de l'aorte droite nait un tronc sous-clavier commun qui se bifurque secondairement. Le tronc carotidien, né de la crosse droite, se bifurque après un court trajet en deux carotides primitives ; je n'ai pu retrouver aucune trace d'une double formation carotidienne. Serres (1) signale de petites carotides naissant, à gauche, des sous-clavières ; il en tire argument pour admettre la pré- pondérance d'un composant sur l'autre. Ni Lesbre, ni Blanc, qui a fait une revue générale de la ques- tion (2), ne signalent de disposition sanalogues. Du reste, la description qui précède correspond, à quelques détails près, à certaines des observations publiées. Dans le cas actuel, la bifurcation des grosses artères paraît beaucoup plus précoce qu'à l'ordinaire, et le tronc carotidien acquiert une semi-indépendance qui n'est pas constante. Chez le lièvre disséq
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