Oeuvres en vers et en prose . e en fa maifon contre fa pro()re séleva dans lair une horrible tonnoit, il ventoit, & le Larron piemoit; Dont en fon ame triomphante, Et lûi-mcme en pleurant, lhomme faint , courage, mon £ls> difoit-il^ joiiirez . . Hélas! après un long filencc ,Repart le moribond qui toujours foupiroit,Et Innnoyoit encore avec plus beau temps pour voler, mon Perc, a qui pourroit! CONTE XXIII. LE D I F I C I L E. >\-N Quidam d Humeur libertine. Atteint & convaincu davoir contre les loisCinq ou fix femmes à la fo
Oeuvres en vers et en prose . e en fa maifon contre fa pro()re séleva dans lair une horrible tonnoit, il ventoit, & le Larron piemoit; Dont en fon ame triomphante, Et lûi-mcme en pleurant, lhomme faint , courage, mon £ls> difoit-il^ joiiirez . . Hélas! après un long filencc ,Repart le moribond qui toujours foupiroit,Et Innnoyoit encore avec plus beau temps pour voler, mon Perc, a qui pourroit! CONTE XXIII. LE D I F I C I L E. >\-N Quidam d Humeur libertine. Atteint & convaincu davoir contre les loisCinq ou fix femmes à la le Juge de MeflinePar les Sbirres fut amené.Là fur le fait queftionné,Signor, repond le cherchois une bonne voulois dans mon cmbnrras, En avoir à leflai, pour ne my tromper pas. Sur quoi le Barigel, prononçant fa fentence. Lui dit. Comme en ce monde ou tu ptens tes ébats,Lefpéce nen eft pas dans lautre en chercher une;Peut-être tu ly trouveras. I D Y L- IDYLLES. L E P A R 4^D JS PERDU. IDYLLE L A Madame du Bocage. Chasse des lieux charmans, oii le Ciel lefit naîtrePour joiiir dun bonheur quil fçut trop tard con» noître,Adam, couvert de honte & noyé de fes pleurs ,Exprimoit en ces mots fes premières douleurs; Jardin délicieux, oîi mon amc ravieDevoir paflcr les jours dune innocente vie,Dont la mort neût jamais allarmé les ïl la Terre &: le Ciel prcvenoient mes defirs ;Demeure qui charmoit & mon cœur & ma vue, M 2 Eft. 2(58 1 D r L L E S, Eft-ce donc pour toujours quAdam vous a perdue?Mes pas failbienr éclore & ge mer tous Jet donsQ^a mes bras fatigués refervent les faifons ;Les iuifleaux à ma foif prcfentoient leurs eaux laines,Les vents bifloient régner leszéphirs fur les plaines;Sans crainte autour de moi milie efpéces doifeauxCliantoienr, & voltigeoient de en rameaux;Et le Ciel avec joie approuvant notre deux corps, live & moi, nous ne lentions quu- ne
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