. Oeuvres de M. de Saint-Evremont, avec la vie de l'auteur . quil a vou-lu me donner. Je vous conjiie d:: me conti-nuer vos foins & vos fecours, dcUis la f litedune affaire, qui apparemment ne iinira pasficôt. Malgré lapplication de Mondcur Ma-zarui, qui attend bien de la Providen-ce que de fon indulbie Je fucccs de fesperfé-Tme r, H 50 OEUVRESDEM. - curions, je ne penfe pas que Meilleurs duGrand Confeil me faitcnt dccheoir de mesDroirs ; mais fi Monfieur Mazarin neft pasobligé de payer mes dettes, comment ferai-je avec mes créanciers ^ &c où trouvcrai-je lesmoyens de fubfiiler en atten


. Oeuvres de M. de Saint-Evremont, avec la vie de l'auteur . quil a vou-lu me donner. Je vous conjiie d:: me conti-nuer vos foins & vos fecours, dcUis la f litedune affaire, qui apparemment ne iinira pasficôt. Malgré lapplication de Mondcur Ma-zarui, qui attend bien de la Providen-ce que de fon indulbie Je fucccs de fesperfé-Tme r, H 50 OEUVRESDEM. - curions, je ne penfe pas que Meilleurs duGrand Confeil me faitcnt dccheoir de mesDroirs ; mais fi Monfieur Mazarin neft pasobligé de payer mes dettes, comment ferai-je avec mes créanciers ^ &c où trouvcrai-je lesmoyens de fubfiiler en attendant quils foyentfatisfaits? Les Marchands mont prêté de bon-ne foi ; les gens de condition mont obligéede bonne grâce ; mais ils ne veulent pas per-dre leur argent. Qiie ferai-je ? Il faut faire ceque dit Monfieur Mazarin , Se quil ne prati-ique pas ; me remettre de tout à la Providen-ce. Jy ajouterai le foin de mes proches ôc dsmes amis, particulièrement les vôtres, Mon-fieur ^ qui me lailfent une obligation que jenoublierai DE SAINT-EVREMOND. ji JUGEMENT SUR QUELQUES AUTEURSFRANCO Ç/S. A MADAME LA DUCHESSE M A Z A R I N. VO I c I, Madame ^ le Juge ment quevous mavez demandé fur quelques-unsde nos Auteurs. Malherbe a toujours paflé pour le plusexcellent de nos PoiJtes : mais plus parle tourôcpar rexpre(îîon, que par linvention ôc parles penfécs. On ne fauioit difputer à Voiture lepremier rang, en toute matière ingénicufe &Cgalante : ccft .i(Tez à S A r a z i n davoir lefécond , pour irre égal au plus eftimé des Aivciens en ce genre-là. H ij . 91 O F U V R ES D E M. B E N S F P, A D E .1 un caraéléie Ci particu»licr^ une minière de dire les chofcs (îagréa-ble, quil fait fouffrir les pointes & les allu-fions aux plus délicats. Dans la Tragédie , Corneille ne fouf-fre point dégal de fupérieur : ladiverfité des caradcres permettant la concur-rence , fi elle ne peut établir lég^lkè.Cor^eilkfe fait admirer par Pexprellio


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