Manuel de médecine opératoire . es vais-seaux divisés. Jarrive ainsi sur la gaîne trachéale, tout à fait au-dessous de la couche vasculaire, et je la divise à son tour. Aussitôt,je porte un crochet mousse sur la trachée mise à nu, et en lap- 17. 298 OPÉRATIONS SPÉCIALES. puyanton arriére et en dehors, jattire en ce sens et Jagaîne etles\faisseaux coupés, qui se trouvent comprimés entre la gaine etla peau rapprochées lune de lautre; immédiatement, tout sai-gnement cesse de ce côté. Un autre crochet en fait autant du côtéopposé; en même temps tous deux fixent la trachée latéralementsans la compr


Manuel de médecine opératoire . es vais-seaux divisés. Jarrive ainsi sur la gaîne trachéale, tout à fait au-dessous de la couche vasculaire, et je la divise à son tour. Aussitôt,je porte un crochet mousse sur la trachée mise à nu, et en lap- 17. 298 OPÉRATIONS SPÉCIALES. puyanton arriére et en dehors, jattire en ce sens et Jagaîne etles\faisseaux coupés, qui se trouvent comprimés entre la gaine etla peau rapprochées lune de lautre; immédiatement, tout sai-gnement cesse de ce côté. Un autre crochet en fait autant du côtéopposé; en même temps tous deux fixent la trachée latéralementsans la comprimer, et la laissent complètement à nu en avantdans plus de la moitié de sa circonférence. Louverture peut doncsen faire aussi lentement, aussi commodément que celle de lapeau, et lintroduction des instruments dilatateurs, pinces oucanule, ne souffre aucune difficulté. Jai appliqué ce procédé sur un enfant atteint de croup, au der-nier degré de lasphyxie, à la clarté dune chandelle ordinaire,. Fia. 529. Pince ililatatrice de Tronssean. circonstances éminemment défavorables. Les veines étaient gon-flées et multipliées, lhémorrhagie incoercible tant que je neus pasdivisé la gaîne trachéale; une fois mes deux crochets placés, pasune goutte de sang ne vint me gêner, et je nai jamais terminéune trachéotomie avec autant de facilité. Le siège précis de lincision trachéale a donné lieu à quelquesdissentiments. Velpeau, par exemple, la pratique entre le troisièmeet le septième anneau, tandis que la plupart des chirurgiens lafont remonter jusquau-dessous du cartilage cricoïde. La questionne saurait être douteuse; plus on descend, plus on trouve le plexusveineux développé, plus aussi lincision est profonde, sans parlerdu voisinage du tronc brachio-céphalique ; il faut remonter le plushaut possible. Cest même en vertu de cette règle que Boyer avaitadopté la crico-trachéotomie. Crico-trachéotomie. Procédé de Boyer. — L


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