. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ETUDES DANS LES ALPES FRANÃAISES 85 En tQut cas, les mêmes calcaires se retrouvent à peu près au même niveau, sur l'autre rive, quoique ne se montrant là qu'en affleure- ments discontinus : au haut du vallon et au pied de la pointe d'Audagne, contre l'accident transversal des Roches, et à l'ouest du Roc de Pareis. Les deux derniers en contact avec les gneiss, correspondent certainement au niveau inférieur de la rive droite : pour les deux premiers, situés au dessus des serpentines, le rac- cordement est moins évident et ils peuve
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ETUDES DANS LES ALPES FRANÃAISES 85 En tQut cas, les mêmes calcaires se retrouvent à peu près au même niveau, sur l'autre rive, quoique ne se montrant là qu'en affleure- ments discontinus : au haut du vallon et au pied de la pointe d'Audagne, contre l'accident transversal des Roches, et à l'ouest du Roc de Pareis. Les deux derniers en contact avec les gneiss, correspondent certainement au niveau inférieur de la rive droite : pour les deux premiers, situés au dessus des serpentines, le rac- cordement est moins évident et ils peuvent correspondre , soit au niveau supérieur, soit au niveau intermédiaire. Il n'en est pas moins vrai que les plis, s'ils existent, se retrou- vent sur les deux rives ; que cette sorte de symétrie des deux versants et la régularité des pendages ne permettent pas d'avoir recours à une sinuosité ou à un rebroussement des plis, mais sim- plement à l'effet de l'érosion dans un grand pli couché, dont la direction générale est normale à celle de la vallée; c'est-à -dire qu'on est mené immédiatement à l'hypothèse de plis d'une immense amplitude, de douze kilomètres environ de pénétration horizontale (exactement, la pente moyenne est de 5 0/0). Les calcaires triasiques occuperaient les centres de ces plis ; et il faudrait, pour chaque bande, un pli spécial, pénétrant ainsi de 12 kilomètres dans les terrains plus anciens, sans augmenter son ouverture à mesure qu'on s'éloigne de la charnière, et sans prendre nulle part, au moins pour la plus inférieure des trois bandes, une épaisseur supérieure à 50 mètres. C'est bien diffi- cile à admettre. Au contraire tout devient relativement facile, si l'on admet que les deux bandes triasiques représentent, non pas le fond de deux plis distincts, mais les flancs d'un même grand pli (fig. 6). Il est vrai qu'alors, il faut mettre des sc
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