Les oeuvres de monsieur de La Fosse . NEZ RETROUS S E au à effous ê!une grande bouche puante* A H i quelles dents longues & noiresBordent vos énormes mâchoires lQue votre nez eft fage & fin 1Frappé de leur odeur terrible ,On le voit rebroulFer chemin ,Four éviter ce gouffre horrible. i^i POESIES. Ah 1 fermez moi cette ouverture lJaime autant dune fepultureSentir lair le plus corrompu,La Nature, en vousfaifant naî mit-elle le trou ,Où votre bouche devoit être ? MADRIGAL. Sur un commandement décrire. V. Ou s mordonnez de vous écrire ;Mak votre libre humeur qui ne cherche qu
Les oeuvres de monsieur de La Fosse . NEZ RETROUS S E au à effous ê!une grande bouche puante* A H i quelles dents longues & noiresBordent vos énormes mâchoires lQue votre nez eft fage & fin 1Frappé de leur odeur terrible ,On le voit rebroulFer chemin ,Four éviter ce gouffre horrible. i^i POESIES. Ah 1 fermez moi cette ouverture lJaime autant dune fepultureSentir lair le plus corrompu,La Nature, en vousfaifant naî mit-elle le trou ,Où votre bouche devoit être ? MADRIGAL. Sur un commandement décrire. V. Ou s mordonnez de vous écrire ;Mak votre libre humeur qui ne cherche quà rire »Veut quun ftylc enjoiié vous exprime mes fatisfaire votre envie ,Rendez-moi donc, belle Silvie ,Plus content > ou inoins amoureux. EPIGRAMME. POESIES. ^3 EEIGRAMME. Le bonheur inutile. D EVANT moi laimable ClimeneNe montre que froideur, & me regarde à de moi japprens que fon cÅurRend à mes feux plus de , fouffres-tu ce caprice ?Ne ferai-je jamais prefent à mon bonheur ?. lïome IL Z34 POESIES. jââ â â ^â â^âââ ^â â â â ââ^Mâ^Bâ^ââa LE TOMBEAU DEMONSIEUR LE MARQUIS DE CREQUY> Mort à la bataille de Luzare. Tour Cifitelligence du commencement de cesFers, il faut fçavoir que dans le même infîantcju^on le mettoit dans le tombeau, les Enne-mis firent une décharge de toute leur artille^rie. Des Deferteurs qui vinrent ce jour-là , 1de leur camp au notre, dirent, entre autresraifons ^ que cet oient les rejoiiijfances quilsfaifoient pour U bataille de Lui^are quilspretendoient avoir gagnée^ T Andis que défolés de ta perte cruetle,Nous livrons au tombeau ta dépouille mortelle >Magnanime Héros, quels bruits & quels éclairsDu camp des Ennemis répandus doiis les airs POESIES. 2 3 > ^r cent bouches dairain nous annoncent leur joie ?Quel eft donc le bonheur que le Ciel leur envoie ?Ofent-ils maintenant, en Vainqueurs glorieux ,De leur dernier combat trio
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