. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. ous trouvons en outre la petiterivière Kouanga, qui coule en pleine lorèt. Au nord on rencontre un espace débroussé assez restreint uii les indigènes du vilbigocultivent du maïs : ensuite cest la grande brousse. Le sol est constitué à la surface par une couche impernuiiblc dargile terrugineuse ; lesous-sol comporte des grès et de la latérite. Les habitants du village apparliennenl à bi riice Haha. ipii nest, en soninie. (priairameau de la grande race Bondja. HUMAINE. — Iiitcrrogé SUT la da


. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. ous trouvons en outre la petiterivière Kouanga, qui coule en pleine lorèt. Au nord on rencontre un espace débroussé assez restreint uii les indigènes du vilbigocultivent du maïs : ensuite cest la grande brousse. Le sol est constitué à la surface par une couche impernuiiblc dargile terrugineuse ; lesous-sol comporte des grès et de la latérite. Les habitants du village apparliennenl à bi riice Haha. ipii nest, en soninie. (priairameau de la grande race Bondja. HUMAINE. — Iiitcrrogé SUT la date détablissement de son village,le chef Bangassoa déclare quil noccupe lemplacement actuel que depuis une annéeenviron. Auparavant, il était installé sur un terrain marqué sur le croquis généralde la région de Bangui et où radministration élève actuellement ses nouvelles cons- .1- ^ ^ 1 ^ v •:, «^, :. ? -(,, -T:--, - ] ^- ? , Z/ï^ , ^ / cri cn^ • IHaidalwjis de j/to-is < Mrottsse I i 1 ::^ T. ) Ci S H m Cètif dit Chef I £splaiicoaLc. ^uèant/Jii Kig. 5S. — Plan de Bangassoa. tructions. Il nest resté là que trois ans. Jadis, il était établi, toujours sur les bordsde rOubanghi, à environ 6 kilomètres en amont de Bangui. Il navait quitté cetemplacement primordial que pour se rapprocher du centre administratif. II nous déclara que la maladie du sommeil fit son apparition dans son village alorsquil occupait le deuxième emplacement. Elle y aurait fait de grands ravages, enlevantune forte partie de la population. Depuis, elle existe toujours ; elle a suivi les habitantsdans leur nouveau village. Comme dans toute la région de lOubanghi, où la maladie du sommeil porte lenom de « lango » ou « gelango », les indigènes en ignorent la cause et ne la soignentpas. Le seul moyen quils auraient de reconnaître lalTection, à ses débuts, constitue-rait en lexamen des troubles mentaux (folie, excitation, crises convuIsives)que p


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