. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . Hirean ; car il est dit quil les contentatoutes deux en une matinée, grandouvrage, attendu la contrarieté deleurs intérêts. En cela , répliqua Par-lamente , il est doublement fourbede satisfaire à la simplicité de lunepar un mensonge , et à la malicede lautre par un vice. Mais je con-çois fort bien que ces pécbés seronttoujours pardonnes , tant quon aurades juges comme vous. Je vous assurepourtant, repartit Hirean, que je nen-treprendrai jamais rien de si grandni de si difficile. Pourvu que
. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . Hirean ; car il est dit quil les contentatoutes deux en une matinée, grandouvrage, attendu la contrarieté deleurs intérêts. En cela , répliqua Par-lamente , il est doublement fourbede satisfaire à la simplicité de lunepar un mensonge , et à la malicede lautre par un vice. Mais je con-çois fort bien que ces pécbés seronttoujours pardonnes , tant quon aurades juges comme vous. Je vous assurepourtant, repartit Hirean, que je nen-treprendrai jamais rien de si grandni de si difficile. Pourvu que je vous,rende compte , ma journée ne serapas mal employée. Si lamour réci-proque ne contente le cœur, répliquaParlamente, tout le reste ne sauroitle contenter. Il est vrai, dit Simon-tank; je suis persuade quil ny a pasune plus grande peine que daimer , f« CONTJES BE LA r, F ) N F. et cle nêtre pris aîmé. Jen suis per-suadée aussi, dit Oysille ; et cela merappelle un conle que je navois pa3résolu de mettre au rang des , puisquil se présenté j ilfaut quil D E NAVARRt, l!> XLYle CO^TE. Dun Cordelier qui disoit quun marilaisoit un grand crime de battre safemme. Il y avoit à Angouîème , où ]ocomte Charles, père du roi Fran-çois I, faisoit souvent sa résidence,un cordelier nommé de Vallès , sa-vant et si estime pour lapredication,quil fut elioisi pour prêcher lAventdevant le comte • ce qui lui acquitencore plus de réputation. Il arrivadurant les Avents quun jeune étourdide la ville qui avoit épousé une jeunefemme et assez belle, ne laissoit pasde courir à droite et à gauche avecautant ou plus de dissolution que s ilVI. 2. 4 CONTES DE LA HEINE rûl été à marier. La jeune femme enétant avertie ne pouvoit dissimulerson ressentiment, et souvent elle enrecevoit en passant ses gages plutôtet dune autre manière quelle neûtvoulu. Tout cela ne lui faisoit pointdiscontinuer ses lamentations , etquel-quefois même ell
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