Traité d'anatomie humaine . poissons, reptiles,batraciens), qui conservent toute leur vie la disposition fœtale. En est-il de mêmechez les mammifères ? Les histologistes saccordent bien à admettre que le pro-longement central, celui qui se dirige vers le canal de lépendyme, nexiste pluschez ladulte. Mais, en ce qui concerne le prolongement périphérique, les avis sontpartagés. Ramon y Cajal, Retzius, Sala pensent que ce dernier prolongementsatrophie peu à peu au cours du développement ontogénique, de telle sorte que,chez ladulte, il se termine par une extrémité libre à une faible distance du ca
Traité d'anatomie humaine . poissons, reptiles,batraciens), qui conservent toute leur vie la disposition fœtale. En est-il de mêmechez les mammifères ? Les histologistes saccordent bien à admettre que le pro-longement central, celui qui se dirige vers le canal de lépendyme, nexiste pluschez ladulte. Mais, en ce qui concerne le prolongement périphérique, les avis sontpartagés. Ramon y Cajal, Retzius, Sala pensent que ce dernier prolongementsatrophie peu à peu au cours du développement ontogénique, de telle sorte que,chez ladulte, il se termine par une extrémité libre à une faible distance du canalépendyinaire. I^EiNhossek, toutefois, sélève contre cette opinion : en dehors de lapériode fœtale, dit-il, limprégnation chromo-argentique (méthode de Golgi)léussit mal et, si les prolongements en question paraissent se terminer tout auvoisinage de leur cellule dorigine, cest quils nont été imprégnés que dans leurportion initiale ; mais lautre portion nen existe pas moins et, pour Lenhcssek, les. Fii >79. Cellules épcndyniaires et substance gélati-neuse centi-ale (embryon humain de 24 cen-timètres, daprès Lenhossek). !, canal central. — 2. cellules (Tpendjmaires, avec :3, leur prolongement central; 4, leur prolongement pé-riphérique. — .=), substance gélatineuse centrale. —0 ti, cellules uévrogliqucs. — 7, cùnc épendj maire posté-rieur. ANATOMIE GENERALE 3j7 prolongements périphériques des cellules épendymaires setendent, chez ladultecomme chez lembryon, jusquà la surface extérieure du névraxc. La question, onle voit, appelle de nouvelles recherches. Envisagées au point de vue de leur origine embryonnaire, les cellules de lépen-
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