Les oeuvres de monsieur de La Fosse . vorter , ceft moi qui fuis , par fon ordre fubli- me,De la fainte Sion le Prince légitime ;Ceft moi qui publirai, qui défendrai fes Loix. Je trouve un fils en toi, ma dit ce Roy des Rois ,Aujourdhui dans ton Dieu tu vas-trouver un Pè des nations confondre la colère ?Veu>K-tu de leur dépouille enrichir tes Etats »Ou voir tout lUnivers aflervi par ton bras >Parle, ton bras foudain armé de mpntonnerrç POESIES. 211 9 Brifera tes jaloux, comme on brife le verre :Dun opprobre éternel tu les verras couverts,Ramper fervilement fou


Les oeuvres de monsieur de La Fosse . vorter , ceft moi qui fuis , par fon ordre fubli- me,De la fainte Sion le Prince légitime ;Ceft moi qui publirai, qui défendrai fes Loix. Je trouve un fils en toi, ma dit ce Roy des Rois ,Aujourdhui dans ton Dieu tu vas-trouver un Pè des nations confondre la colère ?Veu>K-tu de leur dépouille enrichir tes Etats »Ou voir tout lUnivers aflervi par ton bras >Parle, ton bras foudain armé de mpntonnerrç POESIES. 211 9 Brifera tes jaloux, comme on brife le verre :Dun opprobre éternel tu les verras couverts,Ramper fervilement fous le poids de tes donc, à qui ma gloire eft un mortel ou-trage ,Du Dieu j qui me protège , entendez le langage^Fier^ Monarques , foufifrez. quune iainte terreurTourne en amour pour lui votre noire fureur jVenez mettre lorgueil, qui vous fçût trop fediiire,Aux pieds de ces autels, que vous vouliez dé il fait dans les airs tonner fon fier courroux,Heureux, qui tout à lui nen peut craindre les Tiij aii POESIES. ODE ITALIENNE. Sur laquelle feus l^honneur dêtre reçuà lAcadémie des A^atijies. VE^chi mi fgtida e dice ,A che penfî , infelice ?Che fai ? Forfe préfumiDi Filli col tuo ardoreFermai Mnftabil pria venti e fiumi ;Poi fu laima rubellaPer tè fî provi pure arte si bella. A tai detti rifpondo ,O fato mio gioccndo !Provido ciel, che diedeA lei cor fi leggiero :Che fe a lamor primieroSerbafTe ogn or la fede >CoBie filTi in altrui POESIES. 22J ^ Ver me fî volgerian gli affetti fui ? M*ami clla un giorno folo ,Dà mè poi fugga à voloPreda di nuovo Amante jChe in û bel giorno e amcnoMi ftruggerebbe il lenoGiubilo traboccante ;Onde lieto e graditoTrà contenti morrei, pria che tradito. MADRIGAL. Commencement dune VaJJîon. VO u s aimer, vous fervir, vous afTurer fansceffeDune éternelle tendrefle,Kien ne feroit plus doux pour mon cœur enflammé.Que je ferois heureux dy borner mon envie 1Mais que je crains, belle Si


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