Bruxelles à travers les âges . ue nos députés vousoffriront, en vous remettant la pré-sente, est un hommage que nous nousplaisons à rendre à celui qui a su con-cilier la philanthropie aux devoirs ri-goureux que lexécution des loix luiimposoit lobligation de remplir; à cestitres elle vous est due, citoyen, veuillezlagréer comme un bien foible gage delestime que nous et nos concitoyens,vous avons voués, et puisse son em-blème vous rappeler notre gratitude,aussi longtemps que nous conserveronsle souvenir de vos vertus. « Salut et attachement. v> (Suivent un grand nombre de signatures.) Roupp


Bruxelles à travers les âges . ue nos députés vousoffriront, en vous remettant la pré-sente, est un hommage que nous nousplaisons à rendre à celui qui a su con-cilier la philanthropie aux devoirs ri-goureux que lexécution des loix luiimposoit lobligation de remplir; à cestitres elle vous est due, citoyen, veuillezlagréer comme un bien foible gage delestime que nous et nos concitoyens,vous avons voués, et puisse son em-blème vous rappeler notre gratitude,aussi longtemps que nous conserveronsle souvenir de vos vertus. « Salut et attachement. v> (Suivent un grand nombre de signatures.) Rouppe, ému jusquaux larmes, répondit par les paroles suivantes à cette marquedestime si bien méritée : « Les honneurs et les richesses ne sont rien en comparaison des bénédictionsde nos semblables. Il est bien doux pour moi davoir pu emporter celles demes concitoyens, en sortant dun poste aussi difficile; mes faibles services ne medonnaient aucun titre à une pareille récompense ; certainement que leur indulgence. CHAPITRE III. 197 ne ma pas jugé par le bien que jai fait, mais plutôt par celui que jai voulu faire. « Après un gage aussi précieux de lestime publique, il ne me reste quun seuldésir, cest de voir saccomplir les vœux que je forme pour le bonheur des habitantsde cette cité. Quant à moi, jai vu le plus beau jour de ma vie. « Veuillez, respectables citoyens, assurer vos commettants de ma reconnaissanceet de mon respectueux dévouement. » Ses bons et loyaux services furent aussi re-connus par le gouvernement, car nous le retrou-vons parmi les membres du conseil de préfecture. Peu après, nommé maire de Bruxelles,Rouppe eut à lutter de nouveau contre les actesdu plus odieux despotisme. Un ordre du ministre de la police générale,Fouché, de sinistre mémoire, adressé au préfetde la Dyle, en date du 8 brumaire an x, lui en-joignit de faire arrêter et conduire au château deHam les citoyens Goffin et Aerts, tous deuxnégociants à Bruxell


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