. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. â 29 - galvanise sur une plaie faite à l'un des membres, à un faible degré de puissance de l'appareil de Dubois-Reymond, il crie et s'agite autant ou presque autant qu'un animal parfaitement sain. Les autres espèces d'irritation (piqûres, coupures, cha- leur) agissent aussi très vivement chez ces animaux para- lysés (1). On pourrait supposer que ces animaux ont perdu connais- sance et sont dans le sommeil. La puissance motrice volon- taire leur manque certainement, mais ils ne sont certes pas endormis.
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. â 29 - galvanise sur une plaie faite à l'un des membres, à un faible degré de puissance de l'appareil de Dubois-Reymond, il crie et s'agite autant ou presque autant qu'un animal parfaitement sain. Les autres espèces d'irritation (piqûres, coupures, cha- leur) agissent aussi très vivement chez ces animaux para- lysés (1). On pourrait supposer que ces animaux ont perdu connais- sance et sont dans le sommeil. La puissance motrice volon- taire leur manque certainement, mais ils ne sont certes pas endormis. Leurs yeux sont ouverts et leur agitation et leurs cris se produisent trop immédiatement ei trop vivement pour qu'on puisse admettre l'existence du sommeil, d'autant plus que la douleur perçue si fortement lès réveillerait tout à fait s'ils dormaient et on ne les verrait pas retomber tout d'un coup, après une agitation considérable, dans leur état de com- plète résolution. Ce que je viens de dire du sommeil s'appli- que également à la perte de connaissance et il semble évident que,bien qu^incapables de mouvement volontaire, ces animaux restent parfaitement conscients. Cet état de résolution générale est bientôt suivi du sommeil anesthésique dans lequel il n'y a, sous l'influence des plus violentes irritations, que des mouvements réflexes de plus en plus faibles, les signes de douleur ayant absolument disparu. La température s'abaisse avec une rapidité prodigieuse (j'ai vu jusqu'à une perte de plus de 10^ en une demi-heure, chez quelques cobayes du poids de 350 à 4j0 grammes, dans une atmosphère à 16 ou 17°). La respiration et la circulation di- minuent graduellement en force et en vitesse et l'animal m^eurt aa bout d'un temps très variable (une, deux ou trois heures). (1) Je donna les détails ci-dessus parie que j'ai lu ce qui suit ^ l'ou- vrage de Ni-thnagel et Rossbach (Aroaus
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