. Avis au peuple sur sa santé. afin de salTurer sil eft enragéou bil ne lefl: pas. §. loi. Il neft plus nécelfaire au-jourdhui de montrer lhorreur , labarbarie & le crime de cette méthodequi étoutFoit , il ny a pas fi long-temps , les malades entre des couver-tures ou des matelas -, elle eft pro-hibée dans plu heurs pays , èç fansdoute elle feroit punie, au moins elleëevroit lêtre , dans ceux même oùelle ne left pas encore. Une autre barbarie dont il faut f Rage. i/i cfpaer aiifïî quon ne verra plusdexemple , ceft labandon de ces miié-rables, fans aucun fecours ; abandonodieux, lors même quon
. Avis au peuple sur sa santé. afin de salTurer sil eft enragéou bil ne lefl: pas. §. loi. Il neft plus nécelfaire au-jourdhui de montrer lhorreur , labarbarie & le crime de cette méthodequi étoutFoit , il ny a pas fi long-temps , les malades entre des couver-tures ou des matelas -, elle eft pro-hibée dans plu heurs pays , èç fansdoute elle feroit punie, au moins elleëevroit lêtre , dans ceux même oùelle ne left pas encore. Une autre barbarie dont il faut f Rage. i/i cfpaer aiifïî quon ne verra plusdexemple , ceft labandon de ces miié-rables, fans aucun fecours ; abandonodieux, lors même quon navoir pasdefpérance de les fauver , & quiferoic criminel aujourdhui quonpeut leur donner des lecours le réitère , les malades nont très-fouvent aucune envie de mordre y lorsmême quils y font portés, ils crai-gnent de le faire, &c avertillent quonséloigne deux j ainfi il ny a aucundanger à courir , ou lorfquil y en a,il eft très-aifé de le prévenir par quel-ques pré 1J2 Petite Verole. CHAPITRE la Petite Virole. §, xo^.X A petite vérole eft la plusJ—/ générale de toutes les ma-ladies , puifque de cent perfonnes il nyen a que quatre ou cinq qui en foientexemptes i il eft vrai que fi elle atta-que tout le monde , elle nattaquequune fois, & que quand on Ta eueon eft à labri pour toujours (i). Ceften même temps une des plus meur-trières , & fi elle eft fouvcnt très-douce,elle eft dautres fois prefque auflî rava-geante que la pefte (i). Il eft démontré,quen combinant les ravages des épi-démies mauvaifes & des bénignes, cettemaladie tue la feptiemc partie de ceuxquelle attaque (j)i ( I ) On a obfervé quelquefois , ( & robfervationeft telle quon ne peut en douter } que la petite Vé-role la mieux caraftérifée a attaqué deux fois la mêmeperfonne ; mais ces cas font fi rares, quon peut direen général quand on la eue, quon ne laura plus. ( 2 ) Tout prouve une très - grande reffemblanceentre la petite véro
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