. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 3i4 Bulletin de la Société entomologique de Celles-ci, en effet, se développent de la même façon, mais ne sortent pas sans l'aide du mà lé. Ce dernier ronge la paroi d'un ovaire à fe- melle, tout comme le Blastophage ; ce n'est pas sans de grands efforts. Il s'arc-boute sur les fleurs voisines, et à coups de ses fortes mandi- bules, arrache peu à peu des fragments de la cuticule ovarienne (fig. 1). Prenant souvent quelques minutes de repos, parfois aussi il s'arrête pour aller se promener ailleurs et revient peu ap


. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 3i4 Bulletin de la Société entomologique de Celles-ci, en effet, se développent de la même façon, mais ne sortent pas sans l'aide du mà lé. Ce dernier ronge la paroi d'un ovaire à fe- melle, tout comme le Blastophage ; ce n'est pas sans de grands efforts. Il s'arc-boute sur les fleurs voisines, et à coups de ses fortes mandi- bules, arrache peu à peu des fragments de la cuticule ovarienne (fig. 1). Prenant souvent quelques minutes de repos, parfois aussi il s'arrête pour aller se promener ailleurs et revient peu après terminer son ouvrage; d'autres fois encore, il s'interrompt pour se nettoyer. Enfin l'orifice est achevé. C'est maintenant que le mâle va s'accoupler à la femelle qui demeure dans son ovaire durant l'accomplissement de l'acte sexuel. Tout cela confirme bien ce qu'a vu Mayer, qui l'a décrit avec moins de détails. Dans son ovaire, la femelle est enroulée complètement sur elle-même, et la tarière enveloppe le corps. Elle demeure dans cette position tandis que le mâle la féconde ; il fait pénétrer son abdomen par l'ouverture en l'allon- geant jusqu'à atteindre le vagin de l'autre conjoint. L'opération terminée, le mâle se retire pour recher- cher une autre femelle vierge, tandis que celle qui vient d'être fécondée se libère par l'orifice qui lui a été ménagé. Une seule fois j'ai assisté à un accouplement entre individus libres l'un et l'autre. Un mâle avait ouvert un ovaire à ffmelle et, probablement dérangé, avait fui avant l'acte à accomplir. La femelle était sortie et au passage a été couverte par un autre mâle caché dans une ffeur vide; ces deux fleurs voisines avaient en effet chacune de larges trous. Le mâle grimpa sur la femelle et s'aggripant à sa partie postérieure, fit pénétrer le^pénis quelques secondes et rentra dans sa fleur,


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