Gazette des beaux-arts. . Henri II commeen témoignent les devises : decus et tutamen in armis, et doxec TOTUM IMPLEATVORBEM. Henri II, qui aimait tant les belles armes, fit travailler partoutpour satisfaire sa passion favorite. En Espagne, en Allemagne, àLyon comme à Paris, les maîtres les plus fameux singénièrent à luicomposer des harnois et des épées de grand luxe. Sous son règneLouis Merveilles, qui fut armurier en titre de Louis XII, vivaitpeut-être encore, comme ce Jacques Merveilles de Tours cité dansles Comptes de 1510. On sait que Louis XI avait installé desarmuriers italiens à Tours c


Gazette des beaux-arts. . Henri II commeen témoignent les devises : decus et tutamen in armis, et doxec TOTUM IMPLEATVORBEM. Henri II, qui aimait tant les belles armes, fit travailler partoutpour satisfaire sa passion favorite. En Espagne, en Allemagne, àLyon comme à Paris, les maîtres les plus fameux singénièrent à luicomposer des harnois et des épées de grand luxe. Sous son règneLouis Merveilles, qui fut armurier en titre de Louis XII, vivaitpeut-être encore, comme ce Jacques Merveilles de Tours cité dansles Comptes de 1510. On sait que Louis XI avait installé desarmuriers italiens à Tours comme les ducs de Bourgogne avaientattiré les frères de Merate, dautres Italiens, à Arbois. Dès 1448 onrelève à Tours le nom de larmurier Jehan de Galles, sans avoir surlui de plus amples renseignements. En 1528 florissait un autre COLLECTION DARMES DU MUSÉE DARTILLERIE. 281 armurier, Robert Dumesiiil, dit le Normand. Mais en 1561 RoquelinDehoux, fourbisseur damasquineur de Paris, y travaillait pour le. ESTOC DU nOI IIEKRI II. {Musée dArlillerie.) roi. Est-ce à Roquelin Delioux quil faut attribuer larmure noire etargent du roi que nous avons figurée, ou faut-il en faire honneur X. — 3 PÉRIODE. 3G 282 GAZETTl: DES BEAUX-AIITS. à ce Batiste de Milan qui, en 1573, résidait à Navarrenx, aux gagesdu roi de Navarre, et avait antérieurement vingt livres tournoispour « avoir gardé et entretenu le liarnois quavait fait faire le feuRoy Henri »? Faut-il croire que ce liarnois a été exécuté auPetit Nesle? On ne saurait encore se prononcer. Les maities tropmodestes nont mis ni marque, ni monogramme sur ces armuresroyales. Si nous voulons savoir comment les armuriers soignaient alorsles armes confiées à leur garde, il nous faut encore recourir à.Alexis le Piémontais, cet encyclopédiste si complet. On les frottaitavec de la graisse de cerf, ou bien encore on les enduisait dunliquide composé de vinaigre fort et dalun de roche. Au dire desPiémontais c


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