Dictionnaire historique & biographique de la Suisse : publié avec la recommandation de la Société générale suisse d'histoire et sous la direction de Marcel Godet, Henri Türler [et] Victor Attinger avec de nombreux collaborateurs de tous les cantons . e des sujets, en leurqualité de tenanciers héréditaires ; en cas de vente de laseigneurie, ils appartenaient au nouveau maître, sanspour cela perdre leurs terres ; bien plus, ils avaientmême le droit de les aliéner. En échange des biens quele seigneur leur laissait, ils lui devaient le servis (servi- complète, à une réelle puissance et à la consid


Dictionnaire historique & biographique de la Suisse : publié avec la recommandation de la Société générale suisse d'histoire et sous la direction de Marcel Godet, Henri Türler [et] Victor Attinger avec de nombreux collaborateurs de tous les cantons . e des sujets, en leurqualité de tenanciers héréditaires ; en cas de vente de laseigneurie, ils appartenaient au nouveau maître, sanspour cela perdre leurs terres ; bien plus, ils avaientmême le droit de les aliéner. En échange des biens quele seigneur leur laissait, ils lui devaient le servis (servi- complète, à une réelle puissance et à la considérationgénérale : ils formèrent la classe des nobles. La cheva-lerie, composée dhommes libres et de sujets, qui com-battaient à cheval dans les guerres, formèrent unenoblesse particulière. Le Valais possède encore unesoixantaine de ruines de châteaux-forts du moyen âge,habités jadis par de nobles chevaliers. Le Bas-Valais, domaine savoyard, faisait partie, aucommencement du XIVe s., du gouvernement duGhablais, placé sous lautorité du châtelain de était divisé en six châtellenies : celles de Chillon, deSaint-Maurice-Monthey, de Sembrancher, de Saillon, deSaxon et de Conthey. Chacune avait son châ Valais. Sion au milieu du XVIe s. Daprès une gravure de Johannes Kalbermatten (Bibliothèque Nationale, Berne) tium), impôt foncier en nature ou en numéraire. Si leseigneur changeait, ils étaient tenus de lui offrir desdons appelés plaids (placilum ). Ils devaient lui rendrehommage par le serment de fidélité (homagium), fairepour lui des corvées à jour fixe, et le suivre à la classe particulière du peuple était formée par lestaillables, astreints à un impôt spécial appelé taille. Ilsétaient, sans être esclaves, attachés à la glèbe. LÉgliseavait droit aux dîmes, soit le dixième des produits dusol : cette taxe passa plus tard aux mains des laï réalité, le paysan ne souffrait pas plus de ces


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