Histoire de la chimie . sur les matières de leau-forte ouqueVfue autre substance qui pouvait causer une fermentation violente, je mettaisleau-forte dans une fiole au sommet du vaisseau zzaa; en sorte que parle moyendun cordon, dont le bout pendait dans le vaisseau xx. je pouvais incliner lafiole et verser leau-forte sur les matières contenues dans le vaisseau placé sur lepiédestal. 118 HISTOIRE DE LA CHIMIE 3° Le troisième appareil imaginé par Haies, légèrement modifié, est celui donton se sert encore aujourdhui pour recueillir les gaz. « Je mettais, dit-il, dabord les matières à distiller dan
Histoire de la chimie . sur les matières de leau-forte ouqueVfue autre substance qui pouvait causer une fermentation violente, je mettaisleau-forte dans une fiole au sommet du vaisseau zzaa; en sorte que parle moyendun cordon, dont le bout pendait dans le vaisseau xx. je pouvais incliner lafiole et verser leau-forte sur les matières contenues dans le vaisseau placé sur lepiédestal. 118 HISTOIRE DE LA CHIMIE 3° Le troisième appareil imaginé par Haies, légèrement modifié, est celui donton se sert encore aujourdhui pour recueillir les gaz. « Je mettais, dit-il, dabord les matières à distiller dans la retorte r>(fig. 6)faite du canon dun mousquet ; au bout de la retorte je fixais un tuyau de plomb,et ayant plongé le siphon dans le vaisseau plein deau rra;, je plaçais sur lorificedu siphon le récipient renversé ab c{ui était plein deau ; ainsi lair qui sortaitdes matières parla distillation passait de la retorte dans le siphon, et du siphonà travers leau jusquau sommet du récipient ab. ». Fig. G. —Extraite de la. Statique des rêgélaux. Haies, convaincu que les particules élémentaires des corps étaient liées les unesaux autres par lair atmosphérique, lequel se dégageait par la combustion oupar la fermentation^ recueillit lhydrogène, lhydrogène bicarboné, lacide car-bonique, lhydrogène protocarboné, lacide sulfureux, lazote, loxygène, et ce-pendant la découverte daucun de ces gaz ne peut lui être attribuée. Pour lui,en effet, tous ces gaz nétaient que de lair atmosphérique modifie dans sa com-position et son élasticité. Il constata, comme ses prédécesseurs, quune bougie allumée ou quun animalplongé sous une cloche remplie dair fait diminuer le volume de cet air, et, qua- CHKATION DE LA CHIMIE PNEUMATIQrE 119 près loxlinction de la l)Ou,i;ie ou la mort de lanimal, il i-este «oiis la cloche unair infecté incapable dentretenir la respiration et la vie. « Lon a jusquà présent, dit-il, attribué lelfet subit et fatal de
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