Revue de l'art chrétien . ue le premier,naguère encore presque intact, a subi lodieuseopération quont inventée les vandales de notresiècle: le dépècement. La Bâtie était lœuvre dela famille dUrfé,dans laquelle le goût des lettreset des arts était traditionnel. Avec celle-ci riva-lisaient les Lévis-Couzan, qui nous ont laissé lechâteau de Chalain-dUzore ; les Albon-Saint- André, dont malheureusement la somptueuserésidence nest plus guère quune luine informe,et une autre branche de Lévis, qui nous donnaitChâteau-Morand. Aucun des départements quientourent celui de la Loire ne saurait assurémentê
Revue de l'art chrétien . ue le premier,naguère encore presque intact, a subi lodieuseopération quont inventée les vandales de notresiècle: le dépècement. La Bâtie était lœuvre dela famille dUrfé,dans laquelle le goût des lettreset des arts était traditionnel. Avec celle-ci riva-lisaient les Lévis-Couzan, qui nous ont laissé lechâteau de Chalain-dUzore ; les Albon-Saint- André, dont malheureusement la somptueuserésidence nest plus guère quune luine informe,et une autre branche de Lévis, qui nous donnaitChâteau-Morand. Aucun des départements quientourent celui de la Loire ne saurait assurémentêtre mis en parallèle avec lui pour le nombre etlimportance des résidences féodales des XVI«et XVI I« siècles. Le texte qui décrit et compare les monumentsforéziens est abondamment éclairé par des gra-vures sur bois et des planches en phototypie,dont quelques-unes sont des reproductions ré-duites des gravures figurant déjà dans lin-foliode M. F. Thiollier intitulé le Fore:: Pierre sculptée à Charlieu. Après ce grand ouvrage et celui dont nousvenons desquisser la physionomie, tout nouveautravail densemble serait superflu. Il nous resteà souhaiter que M. Noël Thiollier étende main-tenant sur la Haute-Loire, quil connaît déjàmieux que personne, — sa thèse de promotionen fait foi, — et dans lequel il a réalisé de vraiesdécouvertes, le système de recherches et dexpo-sition quil a si bien appliqué au départementde la Loire. Anthvme Saint-Paul. LES MARBRIKRS ROMAINS ET LE MOBI-LIER PRESBYTÉRAL, par Gustave Cl.\usse, ou-vrage illustré de dessins. Paris, Le-roux. Gr. in-S, 1897. LHISTOIRE des marbriers romains et dumobilier presbyléral en Italie, est la suitetoute naturelle des deux volumes du même Bibliographie, 487 auteur sur Les Basiliques et les Mosaïques chré-tieiines, dont nous avons dit ici même, il y aquelques années, tout lintérêt. Ce sont les autels,les ciboria, les ambons, les ca
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