. Emblemes sacrez sur le tres-saint et tres-adorable sacrement de l'eucharistie . p; après auoir fixé lesliquides, il y auoit meflé les folides, & fait vn compofé dutout en forme de Table : de forte (^ue cet Ouurage ainfidi-uerfifié caufoit de ladmiration a tous ceux qui leregar-doient. Il auoit cette jnfcription a lentour : [ Nous lufti-nien & Théodore, tes Seruiteur & Semante, ô Chrift, tof-frons les biens de tes biens mefmes : Reçois-lei- fauorable-nient,Fils de Dieu, Verbe éternel, qui pour lamour de nousas pris chair, & elle attaché à la Croix : conferue nous en tadroite Foy, augmentes ta


. Emblemes sacrez sur le tres-saint et tres-adorable sacrement de l'eucharistie . p; après auoir fixé lesliquides, il y auoit meflé les folides, & fait vn compofé dutout en forme de Table : de forte (^ue cet Ouurage ainfidi-uerfifié caufoit de ladmiration a tous ceux qui leregar-doient. Il auoit cette jnfcription a lentour : [ Nous lufti-nien & Théodore, tes Seruiteur & Semante, ô Chrift, tof-frons les biens de tes biens mefmes : Reçois-lei- fauorable-nient,Fils de Dieu, Verbe éternel, qui pour lamour de nousas pris chair, & elle attaché à la Croix : conferue nous en tadroite Foy, augmentes ta plus grande gloire la Republiqueque tu nous* a commifc, & la prends en taprotc^ionparlintcrccflîon de la Vierge Mère de Dieu.]Ceft ceque leCardinal Baronius arecueilly de Cedicnus, en fcs Annaleslan de lefus-Chrift $57. & lAuchcur expofe cette Table,auFrontifpice du Liurc, comme vne idée de fon EMBLEME P RE Ml i RE EM B LEAfE ET^ ltdée de tout lOmirage .Orphie attirant les plus nobles Créatures aneclefon charmant de pi J^J/^±. I^attvairt de lamouy c/t jijcrt,Qticncj le JiniLciit Jiin<s effort: . SOVRCE DE LTMBLEME. LEs poètes , les Hiftorirns & Ici Pdrtresnous mettcnscontinuellement deuant les } eux le Poe te & MuficicnUrphéc , quils teignent auoir attiré & chaimé coûtesles Créatures par le Ion de la dit, que ceiVauan t homme: ayant par ion éloquence ciuili^é les hom-mes fauuages, adouci leur htmtur farouche ,&modéréla fierté de leur naturel, les ayant retiré des meurtr^^S^de leur vie brutale^ on prit lu jet de dire? quil aUQlt appri-iioiféles 1 ygrcs,& les J-yons» 2 Emhlemes Eticharifliques]EXPLICATION. CEttc fidion donne fiijec à Clcment dAlexan-drie, dans rOraifon par laquelle il exhorteles Gentils, de préférer iaimable Sauueur de nosAnics à rCrphée des Poètes , & dalfeurer quilnVaque le icul Iesvs qui ait appriuoifé les hom-mes moins traitables que les beftes les plus furieu,fcs ; arrcftè ceux dentre les homme


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