Histoire de la révolution de 1848 . obe de chambre etdun bonnet de coton, type consacré du mau-vais propriétaire (1). La plantation des arbres (1) Ces désordres ne se passaient pas siins protestation de lapart des ouvriers. Je lis dans le Ilfin-iscnlaitl du ;ifii;i/f, duIl avril, une lettre dont jextrais le passage suivant : « Quelques propriétaires prévioniiont toute demande. Bénissoient-ils! Mais dautres refusent. Ont-ils tort? ont-ils raison?peuvent-ils faire remise ? Ce nest pas h nous il examiner cestrois points, Co quil y a do certain, cest que des drapeauxnoirs llollent sur les maisons


Histoire de la révolution de 1848 . obe de chambre etdun bonnet de coton, type consacré du mau-vais propriétaire (1). La plantation des arbres (1) Ces désordres ne se passaient pas siins protestation de lapart des ouvriers. Je lis dans le Ilfin-iscnlaitl du ;ifii;i/f, duIl avril, une lettre dont jextrais le passage suivant : « Quelques propriétaires prévioniiont toute demande. Bénissoient-ils! Mais dautres refusent. Ont-ils tort? ont-ils raison?peuvent-ils faire remise ? Ce nest pas h nous il examiner cestrois points, Co quil y a do certain, cest que des drapeauxnoirs llollent sur les maisons récalcitrantes. La propriététremble sur sa base. Je no suis quouvrier, mais jo protestecontre ces notes dintimidation. Je ne me fais en aucune fa^onluvoeat des propriétaires; nu»is îi chacun son droit; respect iltous! Il ny a que les ennemis de la République qui puissentse réjouir en voyant de semblables faits. I Uocovez, citoyen, mes salutations fraternelles,• An. lAUitoT,• Ouvrier typographe. » DEUXIEME PARTIE. TlîOCPES CRCtes EN 1848 >. 202j. de la liberté devint aussi loccasioii ou le pré-texte de beaucoup de bruit et de quelques dé-sordres. Pour inoffensifs que fussent ces prome-nades, ces mannequins brûlés et ce gai refraindes lavqjions, devenu si populaire, ils ne lais-saient pas de troubler beaucoup la sécuritédes quartiers riches ; les avis affichés par lepréfet de police pour exhorter les citoyens àsen abstenir augmentaient plutôt les craintesquils ne les calmaient ^1). Le palais des Tuileries était aussi, depuis le25, le théâtre de scènes étranges. QuandM. Saint-Amand, capitaine dans la première (1) Un avis du préfet de police, affiché le 23 mars, disait ;• Attendons que la République soit en danger pour agir à laclarté des torches )> On ignorait alors dans Paris que lepréfet do police, qui trouvait politique delïrayor la bourgeoi-«ie, cacourugeait cespromciiaden nocturnes. légion de la garde nationale, fut


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