. Contes De Fees . dit que leprince Chéri, qui ne se plaisait quà tourmenterson peuple, avait été écrasé dans sa chambre parun coup de tonnerre ; car on le croyait ainsi. «Lesdieux, ajouta-t-on, nont pu supporter lexcès deses méchancetés, ils en ont délivré la terre. Qua-tre seigneurs, complices de ses crimes, croyaienten profiter et partager son empire entre eux;mais le peuple, qui savait que cétaient leursmauvais conseils qui avaient gâté le roi, les amis en pièces, et a été offrir la couronne à Suli-man, que le méchant Chéri voulait faire digne seigneur vient dÃ


. Contes De Fees . dit que leprince Chéri, qui ne se plaisait quà tourmenterson peuple, avait été écrasé dans sa chambre parun coup de tonnerre ; car on le croyait ainsi. «Lesdieux, ajouta-t-on, nont pu supporter lexcès deses méchancetés, ils en ont délivré la terre. Qua-tre seigneurs, complices de ses crimes, croyaienten profiter et partager son empire entre eux;mais le peuple, qui savait que cétaient leursmauvais conseils qui avaient gâté le roi, les amis en pièces, et a été offrir la couronne à Suli-man, que le méchant Chéri voulait faire digne seigneur vient dêtre couronné, et nouscélébrons ce jour comme celui de la délivrancedu royaume; car il est vertueux et va ramenerparmi nous la paix et labondance. » LE PRINCE CHÃRI. 379 Chéri soupirait de rage en écoutant ce discours;mais ce fut bien pis lorsquil arriva dans lagrande place qui était devant son palais. Il vitSuliman sur un trône superbe, et tout le peuplequi lui souhaitait une longue vie, pour réparer. On lenctialna et on le conduisit à la ville. (Page 378.) tout le mal quavait fait son prédécesseur. Suli-man fit signe de la main pour demander silence,et il dit au peuple : > Jai accepté la couronneque vous mavez offerte, mais cest pour la con-server au prince Chéri : il nest point mort, comme 380 LE PRINCE CHÃRI. VOUS le croyez, une fée me la révélé, et peut-êtrequun jour vous le reverrez vertueux, comme ilétait dans ses premières années. Hélas 1 continua-t-il en versant des larmes, les flatteurs lavaientséduit. Je connaissais son cÅur, il était fait pourla vertu; et sans les discours empoisonnés deceux qui lapprochaient, il eût été votre père à tous. Détestez ses vices, mais plaignez-le, etprions tous ensemble les dieux quils nous le ren-dent. Pour moi, je mestimerais trop heureuxdarroser ce trône de mon sang, si je pouvais lyvoir re


Size: 1676px × 1490px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., booka, bookcentury1900, bookdecade1900, booksubjectfrenchlanguage