Introduction à l'étude des mollusques . branchie. Les parois extérieures en sont fréquem- — 447 ment recouvertes dépithélium glandulaire de couleur brunâtre(glandes péricardiques, voir plus loin). Les deux oreillettes commu-niquent parfois entre elles, dans lintérieur du péricarde : en arrièredu ventricule et ventralement à ce viscère et aux aortes, dans tous lesPseudolamellibranches {Aviculidœ, Ostreidœ :fig. 95, Pectinidœ], chez Pectunculus et lesMytilidœ; en avant, et dorsalement à laorte,chez Isocardia. C. Aortes. — Dans les formes à complexecircumanal (adducteur postérieur, bords dumantea


Introduction à l'étude des mollusques . branchie. Les parois extérieures en sont fréquem- — 447 ment recouvertes dépithélium glandulaire de couleur brunâtre(glandes péricardiques, voir plus loin). Les deux oreillettes commu-niquent parfois entre elles, dans lintérieur du péricarde : en arrièredu ventricule et ventralement à ce viscère et aux aortes, dans tous lesPseudolamellibranches {Aviculidœ, Ostreidœ :fig. 95, Pectinidœ], chez Pectunculus et lesMytilidœ; en avant, et dorsalement à laorte,chez Isocardia. C. Aortes. — Dans les formes à complexecircumanal (adducteur postérieur, bords dumanteau et surtout siphons) peu développé, ilne sort du ventricule quun seul tronc aortique(comme dans les Amphineures et Gastropodes) :Nuculidœ, Solenomyidœ, Anomiidœ, Mytilidœ;ou bien laorte postérieure est encore très petite{Pectunculus). Dans les autres formes (surtoutchez les Siphonés), il existe deux aortes, anté-rieure et postérieure, dimportance plus ou moins égale. Laorte antérieure est dorsale à. Ostrea, giossi; daprè I, oreillettes fu-sionnées ; II, vaisseauafférent; III, ventri-cule; IV, aorte. lintestin, la postérieure ventrale (fig. 112); la branche pédieuse de laorte antérieure passe entre les paires de ganglions cérébraux et pédieux (fig. 112). Chez les Ostrea (fig. 95), Vulsella, Tridacna, Teredo, par suite du raccourcissement du corps, les deux aortes sont fusionnées. Les expansions tégumentaires qui constituent le pied et le manteau— avec les siphons qui en dérivent, — étant très contractiles, pro-duisent souvent par leur rétraction, un reflux de sang artériel vers lecœur : chez les Lamellibranches à pied ou siphons développés, desvalvules placées à lorigine des aortes empêchent le retour du sangdans le ventricule ; il se trouve souvent aussi un sphincter à la nais-sance de laorte postérieure, et parfois une valvule dans lartèresiphonale. En outre, des bulbes aortiques très développés exi


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