. La Journee De Petit Jean . Jean!... sécrie enfin la mè fait ?... » — A ce ton sévère Le pauvre JeanSétonne. — a Je les ai cueilliesParce quelles étaient si jolies, Pour toi, maman. ((Tu iraimes donc plus les sui|)risos?. — Enfant, les as-tu toutes prises? Toutes (^liui trait ? — Mais oui. Je nai laissé que cellesQui nétaient plus IVaiclies et belles. Ai-je mal fait? (( Mon chéri, ta faute est légè puisque tu croyais bien faire De tout bouton et la tleur éclose,Je ne te dirai quune chosePour te punir. (( Chaque fleur si vite fanéeAiuait achevé sa journée Sous le cie
. La Journee De Petit Jean . Jean!... sécrie enfin la mè fait ?... » — A ce ton sévère Le pauvre JeanSétonne. — a Je les ai cueilliesParce quelles étaient si jolies, Pour toi, maman. ((Tu iraimes donc plus les sui|)risos?. — Enfant, les as-tu toutes prises? Toutes (^liui trait ? — Mais oui. Je nai laissé que cellesQui nétaient plus IVaiclies et belles. Ai-je mal fait? (( Mon chéri, ta faute est légè puisque tu croyais bien faire De tout bouton et la tleur éclose,Je ne te dirai quune chosePour te punir. (( Chaque fleur si vite fanéeAiuait achevé sa journée Sous le ciel bleu,Mais pour ta main rude et cruelle,Briser ainsi leur tige frêle Nétait quun jeu. (( Cest une fête que la viePour une rose épanouie Dans lair serein ;Et maintenant, tristes, souillées,Les voilà toutes eftéuillées•Dès le matin. » Jean regarde et l)aiss( la tè avait fait cette cueillette Dun cœur léger,Et voilà que les fleurs fanéesQui vont mourir à peine néesLe font
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