Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . eau de Childéric et dont la poignéeet la garniture du fourreau ont été conser-vées. Elle nétait tranchante que dun côté,ce qui montre que ces armes ne furent pri-mitivement que des scramasax allongés etgarnis à la romaine. La poignée des pre-mières épées franques est en effet sur lemodèle de celle des glaives romains dontla garde ne dépassait guère la largeur de lalame. Plus tard cette simple traverse futremplacée par une plaque elliptique, véri-table garde qui reparaît, aux xvne et xvmesiècle
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . eau de Childéric et dont la poignéeet la garniture du fourreau ont été conser-vées. Elle nétait tranchante que dun côté,ce qui montre que ces armes ne furent pri-mitivement que des scramasax allongés etgarnis à la romaine. La poignée des pre-mières épées franques est en effet sur lemodèle de celle des glaives romains dontla garde ne dépassait guère la largeur de lalame. Plus tard cette simple traverse futremplacée par une plaque elliptique, véri-table garde qui reparaît, aux xvne et xvmesiècles, à lépée dinfanterie et de cavalerie,et qui est encore usitée sous la forme de lagarde en coquille. Lépée carlovingienne sedistingue par le développement de lacroisée, qui ne cessera de sallonger dansla suite des âges, et par la suppression dela pointe qui sarrondit. La solidité dunouvel équipement défensif rendait im-possibles les coups destoc: lépée nestplus destinée quà frapper de taille commeune hache, pour briser les casques et dé-mailler les ÉPÉES MÉROVINGIENNES ET CARLOVIN-GIENNE An de la. grandeur réelle. pour acheter ces hauberts si artistement tissus de fer, ces épées i o4 HISTOIRE DE LYON dacier, que le métal, la trempe et la fabrication rendaient si coû-teuses, il fallait être très riche. Aussi il se forma bientôt une clas-sification naturelle dans les armées des Francs. Il y eut le cava-lier avec larmement complet, dautres imparfaitement équipés,une troisième classe armée à la légère, puis linfanterie dont lesoldat passait pour être une sorte de serviteur, le servant dar-mes, serviens ou sergent, mais qui nen était pas moins fier de
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