Oeuvres illustrées de George Sand . z couler en paix cebonheur ignoré cpii ne coule rien a personne, el qui wciiclie de peur de faire des en\ieux Allez , jeune homme,poursuivez le cours de votre destinée; a)ez de» amis, unétal, une réputation, une patrie. Moi, jai Indiana. Nerompez point les chaînes (|ui vous lient a la société, res-pectez ses lois si elles vous protègent, prisiez ses juge-ments sils vous sonl équitables ; mais si (pielque jourelle vous calomnie el \ous rejKJUSse, ajez a>s, pour nous le faire aimer, il faut unecompagne comme la vôlre. — Ah ! dit-il avec un ineffable sourire


Oeuvres illustrées de George Sand . z couler en paix cebonheur ignoré cpii ne coule rien a personne, el qui wciiclie de peur de faire des en\ieux Allez , jeune homme,poursuivez le cours de votre destinée; a)ez de» amis, unétal, une réputation, une patrie. Moi, jai Indiana. Nerompez point les chaînes (|ui vous lient a la société, res-pectez ses lois si elles vous protègent, prisiez ses juge-ments sils vous sonl équitables ; mais si (pielque jourelle vous calomnie el \ous rejKJUSse, ajez a>s, pour nous le faire aimer, il faut unecompagne comme la vôlre. — Ah ! dit-il avec un ineffable sourire, si vous saviezcomme je [)l;ims ce monde qui me dédaigne! » Le lendemain je (piiltai Italph et Indiana; lun mem-brassa, lautre vel^;l quelques larmes. u Adieu, me direiilils, retournez au monde; si quel-que jour il vous bannit, souvenez-vous de notre chau-mière indienne. » D ?VtCft/IVILLE. s:. MELCHIOR I. Vers la fin de lannée 1789, un pauvre pilole-côlier jnommé Lockrist disparut, un jour do tonipète , sous lesrécifs do la HrcUii^iie. il laissa doux liis : Henri, qui semaria et vécut fonime il put de la pèclio dos harengs;et James, qui sembarqua en qualité de marmiton sous- \cambiisier. Vingt ans après, James Lockrist, après avoir été suc-cessivement maître coq dun grand vaisseau do guerre, |cuisinier du gouverneur dos Indes, maître dIiôlel de laCliine, et officier de la maison civile du roi de Camhoge,sétablit à la côle de Malubar, et se mil à vivre dans lopu-lence. Grâce aux richesses amassées au service de tantdillustres maîtres, il se cou^t^uisit une belle habitationdans le goût européen ; après quoi il épousa une richeAnglaise qui lui donna se|)t onfauts. I En devenant mère duderniei-, madame Jenny Lockristmourut. Mais le cliuiat brûlant de lInde eut bientôt dé-voré sans pillé cette nouibrcuso postérité. 1 11 nen


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