. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 156 O. LIGNIER ET A. TISON part, le transport dans le parenchyme cortical de faisceaux à orientation habituellement renversée. Contrairement à ce qui se prochiil dans la |)lante mâle, la forme des faisceaux en gouttière ou en tube, se retrouve jusque dans la fleur, démontrant parla que la disposition plisséede la couronne vasculaire s'étend jusque dans cet organe. 3. — La bractée femelle montre le même système libéro- ligneux dkholomique que la bractée mâle, mais avec quelques variantes. Ainsi une modificalion de l'accroissement intercalaire
. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 156 O. LIGNIER ET A. TISON part, le transport dans le parenchyme cortical de faisceaux à orientation habituellement renversée. Contrairement à ce qui se prochiil dans la |)lante mâle, la forme des faisceaux en gouttière ou en tube, se retrouve jusque dans la fleur, démontrant parla que la disposition plisséede la couronne vasculaire s'étend jusque dans cet organe. 3. — La bractée femelle montre le même système libéro- ligneux dkholomique que la bractée mâle, mais avec quelques variantes. Ainsi une modificalion de l'accroissement intercalaire fait que les premières dichotomies s'y trouvent dans la base même de la bractée. La ramification vasculaire y est aussi plus abondante avec tendance plus accusée vers la disposition pennée et avec commencement de nervation rèlirulée. Le tissu de transfusion, encore bien développé, y est cepen- dant un peu moins abondant que dans la bractée mâle aux extrémi- tés des nervures. Par contre, les canaux glandulaires y sont plus ^ nombreux ; ils sont en outre loca- lisés dans la moitié supérieure du ¥\s. 40. —Diagramme de la fleur ^• ^ i- i n ^. i i^nuAXednWeiwiischia mirabilis, hmbe, au lieu de 1 être dans sa moitié inférieure. 4. — Dans toute la fleur femelle la compression exercée par sa bractée axillante a provoqué une atropine considérable ou même la disparition totale des pièces appendiculaires situées dans le plan médian. Par contre, dans la partie terminale purement femelle de cette fleur, l'atrophie des régions voisines du plan tangentiel est beaucoup moins grande que celle de la fleur mâle. Les car- pelles, malgré leur réduction, y montrent encore en efTet la nervation dichotome caractéristique des bractées ordinaires. 5. — Le système fasciculaire postérieur au |)lan tangentiel est, à tous les niveaux, plus réduit que le système antérieur. 6. — De môme que la fleur mâle, la fleur femelle comprend cinq vertic
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