Sermons prêchez devant son altesse roïale Madame la Duchesse d'Yorck . mpccher de tombéedans eed^fardre. ]e ne vous offence déjà queirop par mes penfées , dont je ne fuis pas toû-jotirs le maître ^ mais puifque je puis prendrefur ma iangue un pouvoir entier & abfolu ,deuft-elle garder un perpétuel (îlence, je lob-fcrverai avec tant de foin, quelle ne proférer^iatnais de paroles qui ne foicntpoqr vôtre gloire,foit à adoucir Its peines des affligez , réiinir lescfprits où règne la divifion , ou ^ inftruire ceuxqui ne vous connoitrent pas allez. Q mon Dieu,àentretenir tout le moade de vôtre grand
Sermons prêchez devant son altesse roïale Madame la Duchesse d'Yorck . mpccher de tombéedans eed^fardre. ]e ne vous offence déjà queirop par mes penfées , dont je ne fuis pas toû-jotirs le maître ^ mais puifque je puis prendrefur ma iangue un pouvoir entier & abfolu ,deuft-elle garder un perpétuel (îlence, je lob-fcrverai avec tant de foin, quelle ne proférer^iatnais de paroles qui ne foicntpoqr vôtre gloire,foit à adoucir Its peines des affligez , réiinir lescfprits où règne la divifion , ou ^ inftruire ceuxqui ne vous connoitrent pas allez. Q mon Dieu,àentretenir tout le moade de vôtre grandeur dede vôtie mifericorde , allumer vôtre amqur danslûus les cœurs ^, vous louer 3 vous bénir 3 vous De U Me ai fane e, ^j^i glorifier. Voila dcfoimais à quoi je confacrcrnà langue & tous mes difcôurs : Ouï mouDieu ! ou je parlerai à vous , ou je parleraide vous , ou je me tairai pour lamour de vous,afin que je puilTe un jour niélcr mes louangesavec vos éleûs dans la gloire, où nous conduitele Père, le Fils, 6c le Samt Y iij 34-î - •£f>H tfî^ ^i- ir ^- ff^ ï<^ î^ c<^î i:«.<* -S*^ ?£r ORAISON FVNEBRE DE TRES-NOBLE ET DAME FRANÇOISE MAGDELAINE NERESTANG, ABBESSE DU MONASTERE ROIALDE LA BENISSON-DIEU, Becedce le 11. May, 1675. Noiîte Acre fuper me , fed fuper vos ipfasflete. Ke fleuYt\ fds fur moi, mais pleurez furvom. Luc 23. 1^?^^^^ EssiEURSj voici le quarantièmeGfcC^lii jouL que nous ne cefTons de pleurtr layenucufe & Tincomparable Dame Franco ise Oraifon funehre, 34^ ^ÏAGDELAINE DE NfiR t S 1 ANG , la plus-ll- ;iirc , la plus-(agc, jofe même due la plus-fain-te AbbclTc qui aie gouverné cette Roïalc Mai-fon : On na jamais rien veu de ï\ tulle que làfacile nuit qui nous lenleva , (es dernières paro^les faillirent à fiirc étouffer de douleur tousceux,qui furent témoins de ion agonie ; clic ntûcpas plutôt expiré que tout ce Monaftf re letenticde pleurs, & parut changé en un moment en u
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