. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 70 LARYNGÃS (Nerfs). F. HooPER, au contraire, attribue la différence d'action au rythme des courants interrompus eà Uployés pour l'excitation. Pour lui, les rythmes lents (18 à 20 interrup- tions à la seconde) avec des courants faibles provoquent l'ouverture de la glotte. Le rythme plus rapide (30 à 40 à la seconde) produit l'occlusion. Les courants forts à rythme lent font fer- mer la glotte, de mêtne les rythmes très rapides, que le courant employé soit fort ou faible. Aussi arrive-t-il aux conclusions suivantes : Les effets obtenus varient sel


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. 70 LARYNGÃS (Nerfs). F. HooPER, au contraire, attribue la différence d'action au rythme des courants interrompus eà Uployés pour l'excitation. Pour lui, les rythmes lents (18 à 20 interrup- tions à la seconde) avec des courants faibles provoquent l'ouverture de la glotte. Le rythme plus rapide (30 à 40 à la seconde) produit l'occlusion. Les courants forts à rythme lent font fer- mer la glotte, de mêtne les rythmes très rapides, que le courant employé soit fort ou faible. Aussi arrive-t-il aux conclusions suivantes : Les effets obtenus varient selon le rythme du courant employé. Les courants faibles et les vibra- tions lentes produisent l'ouverture de la glotte. En augmentant le nombre des vi- brations, l'intensité du courant res- tant la même, on obtient l'occlusion. En augmentant l'intensité, les vibrations restant les mêmes, on obtient l'occlusion. L'occlusion est produite plus faci- lement en augmentant les vibrations qu'en augmentant l'intensité du cou- rant. Ch. Livon, reprenant cette question au moyen du procédé opératoire dé- crit plus haut, a montré expérimen- talement : que l'on peut obtenir des effets d'ouverture ou d'occlusion de la glotte, en faisant varier le rythme des interruptions du courant employé pour exciter les récurrents et non en changeant l'intensité de ce courant; que l'ouverture de la glotte est pro- duite par le rythme lent (courants faibles et moyens) ; l'occlusion par le rythme rapide (tous les courants) et par le rythme lent (courants intenses). Il arrive en somme aux mêmes con- clusions que F. HoopER, que la fatigue ne joue aucun rôle dans ces alterna- tives d'ouverture et d'occlusion. Le tracé ci-joint (fîg. 20) montre de la façon la plus nette les différentes phases de l'expérience, il a été obtenu en faisant varier, pendant la même expérience, le rythme des excita- tions, l'intensité du co


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