L'Homme du monde éclairé : entretiens . que par des actions quimènent à la LA, A qui dois-je donc de lhuma-nité ? Le Ch, A ceux qui contribueront àvotre plaifîr 6c à votre bonheur. Le s. On ne fauroit trouver une mo-rale plus défmtérciTée. Le C, Parlons fcdeufemenr. Il ny en M ij ii<jS VHomme du Monde édairé, z jamais eu , chez les païens, dau^t abominable. Le Ch. Ce neft pas la mienne ; maisvous m*avez demandé quelle étoit la mo-rale des philofophes : je vous Tai expo-fée avec fîmplicité, daprès leurs livres ô^leurs converfations. Le C, Quelle feroît dangereufe afliivre 5 cette mor
L'Homme du monde éclairé : entretiens . que par des actions quimènent à la LA, A qui dois-je donc de lhuma-nité ? Le Ch, A ceux qui contribueront àvotre plaifîr 6c à votre bonheur. Le s. On ne fauroit trouver une mo-rale plus défmtérciTée. Le C, Parlons fcdeufemenr. Il ny en M ij ii<jS VHomme du Monde édairé, z jamais eu , chez les païens, dau^t abominable. Le Ch. Ce neft pas la mienne ; maisvous m*avez demandé quelle étoit la mo-rale des philofophes : je vous Tai expo-fée avec fîmplicité, daprès leurs livres ô^leurs converfations. Le C, Quelle feroît dangereufe afliivre 5 cette morale, mon cher Cheva-lier 1 Que décueils l que de précipicesnouvrc-t-elle pas à ceux qui font mal-heureufcment imbus de ces principes ! Ociel! les hommes peuvent-ils tenir un pa^reil langage, & ne s^occuper uniquementquà corrompre leurs femblables ! Mau-dite de funefte philofophie, ce. font donclà tes leçons i Puiffes-tu téclipfer à ja-mais , Se être profcrite de tous les cœur$§c de tous les efprits l. VHomme du Monde éclairé, 16^ XV L ENTRETIEN,SvK Li Carême et les Jours i>js MORTIEICATION, JL/E toutes les chofes qui frappèrent leChevalier y dans la retraite du pieux So^litaire, fa vie pénitente, fes ahjiinences ,fes jeunes & fes macérations ne furentpas ce qui le toucha le moins. Le maigrecontinuel effraya fur-tout fa molleffe ; &ilfaijit cette occajîonpour déclamer contreUs abjUnences prefcrites par VÈglife. Lt Chevalier , le Comte , lsSolitaire et VAbbè, Le Chevalier. Tout excès eft un mal -, cen efl unde fe priver dune partie de la nourri-ture dans un certain temps de Tannée,& de fe fandlifier, en fe condamnant âun mauvais régime. M iij %-fO UHomme du Monde éclairé. Le s. a vous entendue, le carême eflfans doute un grand mal*, mais, de lamanière que je lenvifage, il eft un desplus grands biens. LÉglife ne dit point :Priveivoiis de ce quifoutient votre vie^jeûjiei de façon à vous déranger ; ellevous dit : vous ave:^
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