. L'étang des soeurs-grises . e pas de semblables choses, et, dailleurs,dans quel but? — Dans quel but ? dans quel but ? répéta Richard très-agité,mais essayant de se contenir. Eu effet, je ne le vois Mais, sicétait vrai, elle leût dit à ses parents, non à un étranger. — Un prétendant, un fiancé, nest pas un étranger. Elle mexpli-qua quelle ne voulait pas que la chose sébruitât, que, si elle enavait parlé à ses parents, on aurait chassé ce forcené de la maison;que cela aurait fait scandale, quelle aurait été compromise; quellese fiait à mon honneur, à ma chevalerie, pour laider à punir
. L'étang des soeurs-grises . e pas de semblables choses, et, dailleurs,dans quel but? — Dans quel but ? dans quel but ? répéta Richard très-agité,mais essayant de se contenir. Eu effet, je ne le vois Mais, sicétait vrai, elle leût dit à ses parents, non à un étranger. — Un prétendant, un fiancé, nest pas un étranger. Elle mexpli-qua quelle ne voulait pas que la chose sébruitât, que, si elle enavait parlé à ses parents, on aurait chassé ce forcené de la maison;que cela aurait fait scandale, quelle aurait été compromise; quellese fiait à mon honneur, à ma chevalerie, pour laider à punir unmisé iiichard frappait du pied et paraissait vivement surexcité. — Ce sont ses expressions à elle, monsieur, reprit M. me laisser parler et dire les choses telles quelles sepassèrent. — Vous avez raison. Continuez. — Je continue. Elle minterdit aussi de le provoquer, toujourspour éviter le scandale, car vous comprenez bien que mon premier LE DROIT DU MARI 249. 11 vit iiae sorte de fantôme vague qui disparaissait derrière un pan de mur. un vieux militaire comme moi!.. Enfin ! Je fis ceque tout le monde eût fait à ma place. Je lui jurai le secret, et jeme mis à sa disposition. Votre ami postulait, à ce moment, laconcession de certains travaux de peinture que Pempereur voulaitfaire faire dans un des châteaux de la liste 62* Liv. ^2 250 LÉTANG DES SŒURS-GRISES — Ou j^ oui, je lie rappelle Eh bien ? — Eh bien, jétais lié avec le secrétaire du ministre, anciencamarade de régiment à qui javais sauvé la vie en Afrique,, et queses blessures avaient forcé de renoncer à la carrière —? Ensuite? —• Cet ami avait toute influence sur le ^ — Après? — A Finstigation, je puis dire sous la dictée de M® Duclerc,Jécrivis à cet ami, jusai de tout mon pouvoir en faveur du concur-rent de M. Bertrand, que je recommandai — Vous le
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