Mémoires . mée par des filions, ce ncft pas la peau qui les forme ; ceft S ij 140 Des playes avec perte de tifTii graifleiix dont les cellules fe font affaiflées,qui {-ait Tobturation de la playe par une pelliculefort mince ; ceft donc ce tinu membraneux qui ensafFaifTant dans lintervalle des extrémités mulculai-Tes , marque ces brides ou filions qui font reffemblerie bout du moignon à lentrée dune bourfc fron-cée , ou dun fac étranglé. Il eft certain que dans lacicatrifation de la playe dune Amputation , il ne fefait aucune reprodudion de chairs , & que le mécha-nifme
Mémoires . mée par des filions, ce ncft pas la peau qui les forme ; ceft S ij 140 Des playes avec perte de tifTii graifleiix dont les cellules fe font affaiflées,qui {-ait Tobturation de la playe par une pelliculefort mince ; ceft donc ce tinu membraneux qui ensafFaifTant dans lintervalle des extrémités mulculai-Tes , marque ces brides ou filions qui font reffemblerie bout du moignon à lentrée dune bourfc fron-cée , ou dun fac étranglé. Il eft certain que dans lacicatrifation de la playe dune Amputation , il ne fefait aucune reprodudion de chairs , & que le mécha-nifme de la confolidation dans toutes les playes avecperte de fubftance, sopère par le feul affàifTementdes parties divifées. Javoue ici bien volontiers quedepuis mes obfervations & mes méditations fur cettematière, jai traité des playes & des ulcères dont lacure prompte & folide mauroit étonné , fi les prin-cipes raifonnés que jai fuivis ne jnavoient promisdavance ce fuccè 141 OBSERVATION Sur une Paralyjîe de caufe véné M. H o u s t e t. X^EPurs près de trois cens ans quon eflaye desmoyens différens pour le traitement de la maladievénérienne , toutes les tentatives ont afluré au mer-cure la qualité de fpécilique ; & malgré les effortsquon a faits pour donner du difcrédit aux frictionsmercurielles, lexpérience a conftamment dépofé enleur faveur : on leur doit, & il y apparence quonleur devra toujours les cures les plus brillantes dansles cas les plus épineux. LArt confîfte à les bienadminiîlrer. Des perfonnes très-habiles ont intro-duit diverfes manières de procéder à la cure , lef-quelles ont été décrites dans un ouvrage qui a pourtitre , Parallèle des différentes méthodes de traiter lamaladie vénérienne *. On y prouve, fuivant la doc-trine des Maîtres de lArt , que le caradère plus oumoins rebelle de la maladie, la diverfité des (ymptomesquelle produit, la différence des tempéramens, cellequi fe tir
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