Nouveau voyage aux isles de l'Amérique ... . u«le sunir , quand on la prefïe dans îquûre Leur piquurc fait un mal horrible y «Je* Guef-&: caufe une démaneeaifon & une enflu-res & j. ° ion re- re extraordinaire. med^ Le remède quon y apporte , eft deprendre aullî-tôt quon eft piqué , quel-ques feuilles dherbes de trois différen-tes cfpeces , telles quelles puiiTcnt être >pourvu quelles {oient différentes, lesbroyer dans le creux de la main, & ap-pliquer le mare & le jus fur la piquû peur quil ny eût quelque fuper-ftition dans ce remède, & jaurois eupeine à men fervir , mais
Nouveau voyage aux isles de l'Amérique ... . u«le sunir , quand on la prefïe dans îquûre Leur piquurc fait un mal horrible y «Je* Guef-&: caufe une démaneeaifon & une enflu-res & j. ° ion re- re extraordinaire. med^ Le remède quon y apporte , eft deprendre aullî-tôt quon eft piqué , quel-ques feuilles dherbes de trois différen-tes cfpeces , telles quelles puiiTcnt être >pourvu quelles {oient différentes, lesbroyer dans le creux de la main, & ap-pliquer le mare & le jus fur la piquû peur quil ny eût quelque fuper-ftition dans ce remède, & jaurois eupeine à men fervir , mais ayant été unefois environné de guefpes 8c piqué detrois ou quatre tout à la fois, la dou-leur que je reflentis fut fî vive, quaprèsavoir renoncé à tout ce quil pouvoit yavoir de mauvais dans ce remède , jemen fervis avec tant de fuccès , que ladouleur sapaifa dans le moment, & len-flure qui étoit déjà confidérable difparut &*3 p j\£{Tii r/t e T.* a uran te >. uiian- FranÇoifes de VAmérique. 7 - - <« en moins de deux heures -, mais fur tou- chofes il ne faut pas oublier de re-tirer fur le champ laiguillon qu elles bif-fent dans la chair , parce qu il eft accom-pagné dun certain venin qui caufe ladouleur & lenflure, de forte que (1 onnéglige de le retirer promptement, 1 en-flure le cache , la douleur augmente , Sele mal devient quelquefois que je fuis en train de parler, dt \ r 1 1 Mouches e mouches, il ne lera pas hors de pro- iUi pos de dire quil y a dans toutes les Ifles tesune efpccede petites mouches Suivantesquon appelle des mouches à feu. Ellesfont de la gro fleur des mouches ordi-naires & un peu plus longues. La par-tie pofterieure de leurs corps depuis lesailes, eft dun verd tranfparant qui con-ferve la lumière quil a reçue pendant lejour, ou plutôt le mouvement violentque la chaleur du foleil a excité dansles parties. Dès quil eft nuit on les voitvoler de tous cotez , fur tout dans l
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