. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — i68 dans les feuilles fortement auriculées, fait un angle plus ou moins obtus avec la nervure médiane, le réseau des nervures secondaires et tertiaires est tout à fait différent de celui qu'on observe chez le fossile; le réseau tertiaire surtout est extrê- mement peu développé chez Bégonia et d'une disposition tout autre (Fig. 91). Il n'y a donc pas lieu de retenir ce genre. Les Cissus (sensu lalissinio) et certains Vitis ont des feuilles composées à 5 et ^ folioles. L'impaire est régulière et les latér


. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — i68 dans les feuilles fortement auriculées, fait un angle plus ou moins obtus avec la nervure médiane, le réseau des nervures secondaires et tertiaires est tout à fait différent de celui qu'on observe chez le fossile; le réseau tertiaire surtout est extrê- mement peu développé chez Bégonia et d'une disposition tout autre (Fig. 91). Il n'y a donc pas lieu de retenir ce genre. Les Cissus (sensu lalissinio) et certains Vitis ont des feuilles composées à 5 et ^ folioles. L'impaire est régulière et les latérales présentent, à peu près, tous les degrés d'irrégularité, mais ici encore c'est la forme générale qui seule peut faire illu- sion. En étudiant le réseau veineux, on s'aperçoit rapidement que les feuilles fos- siles de Menât ne peuvent point être comparées aux représentants actuels de ce genre d'Ampélidées. Chez les Cissus elles Vilis à folioles irrégulières, la nervation ne présente jamais un aspect trinervié, une des nervures basilaires externes se déve- loppe plus que les suivantes, mais elle demeure toujours à l'état de secondaire ; ce n'est point une vraie nervure primaire basilaire au sens propre du mot^ puisqu'elle n'a pas de correspondant de l'autre côté de la nervure médiane. Le réseau veineux de l'oreillette de la feuille irrégulière, chez Cissus ou Vilis est donc de nature complè- tement différente de celui qu'on observe chez le fossile ; enfin, le réseau tertiaire est plus irrégulier et beaucoup plus lâche. Parmi les Ficus, nous trouvons le Ficus begoniœfolia (Fig. 92) dont les feuilles ont une forme analogue à celle du fossile que nous décrivons ici, mais, comme pour le genre précédent, la feuille demeure toujours une feuille à ner- vation pennée et non trinerve, et qui plus est, le réseau veineux à nervures incomplètes empêcherait de retenir cette espèce comme terme possible de comparaison. Au con


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