Gazette des beaux-arts . tain nombre de personnages sur lesquels est tracé ceréseau de lignes verticales et horizontales, que lon pouvait si bien prendrepour une mise au carreau. Or, il est remarquable que pas un de ces per-sonnages ne touche à lextrémité de la dix-neuvième division, en consé- i\. Une autre vérification des proportions égyptiennes du corps humain sest ren-contrée dans la très-belle et très-importante découverte que vient de faire M. le docteurHenszlmann sur lunité de mesure des édifices antiques {Méthode des proportionsdans larchitecture égyptienne, dorique, et du moyen âge. P


Gazette des beaux-arts . tain nombre de personnages sur lesquels est tracé ceréseau de lignes verticales et horizontales, que lon pouvait si bien prendrepour une mise au carreau. Or, il est remarquable que pas un de ces per-sonnages ne touche à lextrémité de la dix-neuvième division, en consé- i\. Une autre vérification des proportions égyptiennes du corps humain sest ren-contrée dans la très-belle et très-importante découverte que vient de faire M. le docteurHenszlmann sur lunité de mesure des édifices antiques {Méthode des proportionsdans larchitecture égyptienne, dorique, et du moyen âge. Paris, Arthus Bertrand,1859, in-[° eL in-4°). — Le savant auteur, après avoir mesuré le corps humain à sa ma-nière, a constaté que dans les séries numériques correspondant aux divisions croissanteset décroissantes de léchelle quil a inventée pour déterminer les proportions dans lar-chitecture antique,se trouvait la mesure exacte du médius, égale à la dix-neuvième par-tie de la 210 GAZETTE DES BEAUX-ÂHTS. quence quaucun deux na exactement en longueur dix-neuf fois son mé les figures du bas-relief ont dix-huit mesures, plus une fractionqui varie; mais la variété ne se produisant quà partir de la dix-huitième,chaque figure est conforme au canon, depuis la plante des pieds jusquauxfrontaux, dans toutes les parties de la vie organique. Les différences nesont sensibles que dans le développement et la forme du crâne, cest-à-dire dans lorgane de la volonté et de la pensée, de sorte que pour cesphilosophes qui avaient plongé si avant dans la nature, lunité absoluedu type annonçait déjà la variété des êtres. Lexemplaire primitif, telquil était sorti des mains de Dieu, était limage dune perfection suprêmeà laquelle aucun individu ne pouvait atteindre. Réaliser dans sa plénitudele type original, le modèle accompli, cela nétait donné à personne, pasmême à ces pharaons que divinisait lignorance et la cra


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