. Le Monde moderne. et dans quel coinil déploie son action de fabricant eldindustriel, en un mot, on se demande,devant la solitude de Wigro roniano,comment il est possible de vivre à ignore que les marchés sapprovi-sioinuMit à Naples, au^moyen de fe-louques qui \(iyagcnl sur la mer jusquàOslie et leninnlcnl le Tibre à partir tlUstie. On ne sait soiivfui pas quelItalie est trop iiaiivre pour créer desétablissements de Iraiislonnatiou desmatières premières. On ne se doute pasjusquà quel point la Ville éternellepeut se développer par la seule afiluencedes touristes. Çà et là, dans les ron


. Le Monde moderne. et dans quel coinil déploie son action de fabricant eldindustriel, en un mot, on se demande,devant la solitude de Wigro roniano,comment il est possible de vivre à ignore que les marchés sapprovi-sioinuMit à Naples, au^moyen de fe-louques qui \(iyagcnl sur la mer jusquàOslie et leninnlcnl le Tibre à partir tlUstie. On ne sait soiivfui pas quelItalie est trop iiaiivre pour créer desétablissements de Iraiislonnatiou desmatières premières. On ne se doute pasjusquà quel point la Ville éternellepeut se développer par la seule afiluencedes touristes. Çà et là, dans les ronces, de maigreslrou|ieaux. Les pasteurs, paysniis ahruz- Le sentiment de tristesse ne cesse passur le quai darrivée de lunique g^are etsur la place de la station (Termini). Adroite sélève, en manière de caserneimmense et lourde, le nouveau mi-nistère des finances; à gauche, desquartiers commencés et laissés en coursdexécution par les sociétés immobi-lières tombées en faillite. Ces ruines. MOXT PAL ATI X Il C I N E .^ DU TA! ! h - Constructions L-levées Caligula en façade sur le Forum. zais, couverts de peaux de bête, minéspaila nia/arM, errent lentement, blêmescomme des spectres. Les murs de len-ceinte dHonorius, élevés en 402, au-jourdhui pleins de trous béants, ser-vent détables banales. Sur les tourss accrochent des chaumines étalant àchaque créneau des haillons honteux. Lenceinte est franchie!... \oici, dechaque côté, des dépôts de gravats, dessentines et des cabarets borgnes sousdes appentis en bois pourri. Un tableau de misère navrante 1 neuves, ces constructions dhier sansportes, sans toits, sans châssis aux fe-nêtres, ces maisons souillées, dégra-dées, évenlrées, lépreuses, avant davoirété habitées, seffondrant comme si elleseussent été secouées par des tremble-ments de terre, font mal à voir. La mélancolie augmente quand onsengoulTre dans les rues étroites, obs-cures, balayées le moins possible, àodeu


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